Onfray en toutes lettres et à tous vents
mardi 7 mai 2013 par JMD
La lupinose s’insinue partout, aussi bien dans les feuilles d’un journal satirique de gauche que dans celle plus glacée d’un hebdomadaire, conservateur et libéral, aux 1e de couv’ cultivant le voyeurisme malsain en affichant la haine de l’autre, de l’arabe, du rom, du jeune de banlieue, du franc-mac, du fonctionnaire en général, du prof en particulier, des assistés, des pauvres, des partageux et autres vilains tendance couteau entre les dents. Cela devient nettement moins banal si l’on retrouve la même signature dans les deux organes de presse, balançant à presque deux ans d’intervalle le même douteux rapprochement énoncé comme une vérité absolue. S’il est vrai que la barque du marin peut giter à bâbord comme à tribord, celle du philosophe Michel Onfray ne s’embarrasse pas non plus de savoir de quel côté se trouve la proue. Le ridicule propos ne tuant heureusement pas, cela devient franchement risible lorsque, à deux ans d’intervalle, l’éminent penseur affirme d’abord dans les colonnes de feu Siné Hebdo que l’honnête cambrioleur ne peut pas être un théoricien des pratiques illégalistes puis dans celles du Point et à la gueule de ses lecteurs que le dit illégalisme a bien été théorisé. Lire le reste de cet article »