Roussenq, reprends ton luth !
samedi 21 octobre 2023 par JMD
Monsieur le Ministre 1914
Nostalgie 1923
Monsieur le Ministre 1926
Bonne année 1928
Apostolat 1946
Introspection 1946
Défi à la souffrance 1948
Lire le reste de cet article »Monsieur le Ministre 1914
Nostalgie 1923
Monsieur le Ministre 1926
Bonne année 1928
Apostolat 1946
Introspection 1946
Défi à la souffrance 1948
Lire le reste de cet article »À Monsieur
Le Docteur Niel,
Médecin-Chef
Du C.S. S de Sisteron
où il représente la
Science et l’humanité
P. R Février 1942
Paul Roussenq
Poème de la géhenne
Pour tout observateur qui le scrute et le sonde,
Le Bagne est en petit ce qu’en grand est le monde,
Mais la honte n’est point, en ce milieu pervers
Où se montrent à nu le vice et les travers.
Le chancre social qui sans cesse suppure,
En rongeant sourdement l’œuvre de la nature;
Les tares, les noirceurs et les expédients –
Forfaits prémédités, méfaits inconscients –
Tout ce qui dégénère et tout ce qui ravale,
Comme en pays conquis cyniquement s’installe.
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C’est long, mais, ma foi, je m’en bats l’orbite. Quand on ne souffre pas, on peut laisser tourner la planète tout à son aise.
Lettre à Marie Jacob, 23 octobre 1913
En somme, ce malheur aura de bons résultats pour moi, la douleur étant encore, quand on y résiste, le meilleur des toniques. Quand on a enduré ce que j’ai souffert, je t’assure que l’on ne craint plus rien.
Lettre à Marie Jacob, 26 août 1913
La souffrance, comprise non au sens chrétien comme négation, mais au point de vue individualiste comme renforcement d’énergie, est un puissant tonique.
Lettre à Marie Jacob, 3 juin 1913
La vie est une suite de combinaisons. Que ces combinaisons nous procurent des sensations de douleur et de plaisir selon qu’elles sont pour ou contre nos intérêts, cela se comprend. Mais il y a manière de subir ces sensations, que diable ! C’est se rendre malheureux soi-même que de suivre l’impulsion causée par les événements. Il faut réagir contre cela ; sinon c’est se faire l’esclave de tout événement. C’est vivre dans des transes continuelles ; c’est végéter entre une lueur d’espoir et un brouillard de craintes. Il faut être au-dessus de tels sentiments qui sont le monopole exclusif de ceux qui se meuvent dans le royaume de la Médiocratie.
Prison d’Orléans, juillet 1905
Nous avons mis en ligne cette chanson, interpétée par Daniel Denécheau et Patrick Denain, une première fois le samedi 18 octobre 2008. Nous ne connaissons pas son auteur. Certains ont pu l’attribuer au bagnard Miet. Elle est écrite vers 1912 et est publiée en 1924 par les soins d’Antoine Mesclon. Mais elle ne semble pas avoir connu un certain succès, les bagnards préfèrant de toute évidence entonner le Chant de l’Orapu. Les éditions L’Insomniaque l’incluent une première fois, en 2000, dans le cd accompagnant le livre Au pied du mur, anthologie de textes sur la prison, puis, en 2004 dans le cd de la réédition des Ecrits de Jacob. Lire le reste de cet article »
Figure incontournable de l’anarchisme bordelais, Antoine Antignac fournit deux articles à L’Agitateur en 1897. Celui sur le travail ne dénote guère dans cette feuille libertaire marseillaise. Il s’agit là d’une dialectique classique mais on la retrouve tout au long de la vie d’Alexandre Jacob. Lire le reste de cet article »
Affirmer que l’article que donne Alexis Danan sur le forçat « régénéré » Jacob, dans le magazine Voilà le 18 mars 1935, est sérieusement orienté peut sembler être un doux euphémisme. La prose du journaliste écrivain, auteur cinq ans plus tôt de Cayenne, peut expliquer le fait. Il rencontre d’ailleurs l’anarchiste pour l’occasion à Amboise. Lire le reste de cet article »