Pensées d’Août 20
vendredi 20 août 2010 par JMD
La violence ayant toujours été et étant encore le critère du bien, du mal, du bon et du mauvais, je ne vois pas de changement notable dans la conduite de l’homme.
Lettre à Josette, 16 février 1954
La violence ayant toujours été et étant encore le critère du bien, du mal, du bon et du mauvais, je ne vois pas de changement notable dans la conduite de l’homme.
Lettre à Josette, 16 février 1954
Claire Auzias a sa part de responsabilité dans la publication à l’Atelier de Création Libertaire de notre thèse sur Alexandre Jacob. Après avoir porté son regard critique sur nos travaux, elle a transmis le cd de notre thèse à l’éditeur libertaire lyonnais, donnant ainsi l’impulsion à la sortie d’Alexandre Jacob l’honnête cambrioleur. Les travaux de Claire l’enragée, sur l’anarchisme mais aussi sur les roms, sont fondateurs, innovants. Lire le reste de cet article »
La loi n’est qu’une peste, qu’un choléra ; et, bien loin de la respecter, je la combats comme l’on combat la peste, comme l’on combat le choléra : par tous les moyens, même les plus violents.
Alexandre Jacob, Souvenirs d’un révolté, 1905
n. m.
La terreur est une crainte poussée à un très haut degré, une peur d’une intensité exceptionnellement grande. On appelle terro-risme le système de gouvernement qui s’appuie sur la terreur pour contraindre les membres d’une collectivité à l’obéissance. Mais c’est arbitrairement que l’on réserve ce terme à de très rares périodes de l’histoire. Lire le reste de cet article »
Ca s’appelle une tournée. Une honnête tournée. Un train. 17 février 2009. Une micheline, un corail et puis un TGV. De la neige au départ. Pas d’ours ni de loup. Transhumance vers le Sud. Chiant, long et avec des gens pas causants. On se rattrapera avec les débats. Accueil marseillais et saucisse de Morteau. Il est des mélanges de civilisation culinaire bien agréables. Lire le reste de cet article »
n. f.
C’est la qualité de ce qui est impétueux, emporté, irascible, quand il s’agit du caractère d’une personne ; c’est l’état de ce qui est d’une intensité anormale, lorsqu’il s’agit d’une chose. On dit également : « la violence de la tempête » ; « la violence des passions ».
Faire violence à quelqu’un, c’est le contraindre par la menace, ou par des mauvais traitements, soit à se soumettre à nos exigences, soit à se livrer à des actes en désaccord avec sa conscience, ou ses désirs personnels. Dans le langage sociologique, la violence c’est, par opposition à l’action légale et au prosélytisme pacifique, le recours à la force contre le droit commun, quel qu’en soit le motif. Lire le reste de cet article »
Vieux militant de l’anarchisme, Ernest – et pas Emile – Armand professe tout au long de sa vie ses théories individualistes après un bout de chemin à l’Armée du Salut, du côté des anarcho-chrétiens et des communistes libertaires. Mais, dès le début du XXe siècle, il reprend à son compte et développe les préceptes de Libertad, l’anarchie se vivant au présent et dans l’immédiateté. Ardent défenseur de la camaraderie amoureuse et de l’amour libre, il s’est aussi maintes fois prononcé sur le problème de la jouissance immédiate des richesses et de la reprise individuelle. La réponse à la question qu’il pose, en 1927 (ou 1923), dans sa brochure L’illégaliste est-il notre camarade ? ne pouvait être qu’affirmative. Lire le reste de cet article »
1° Selon le « Larousse ». – Recours à la force, préconisé par les syndicalistes révolutionnaires préférablement à l’action constitutionnelle aidée par l’Etat.
2° Selon nous. – Action individuelle ou collective exercée contre l’adversaire social par les seuls moyens de l’individu ou du groupement. Lire le reste de cet article »
La case est le lieu de vie du forçat ; c’est là qu’en théorie il doit se trouver hors période de travail. Là, , on joue, on vend de la nourriture, on boit, on se tue pour de la nourriture, pour une fiole de tafia, pour l’argent contenu dans le plan d’un autre détenu, pour l’argent perdu au jeu, pour tant et tant d’autres raisons plus ou moins valable. Là, on s’accouple aussi, par plaisir, pour de l’argent encore, pour de la protection. Alexandre Jacob ne pratique pas les distractions illicites, mais tolérées, de la case. Il les juge aliénantes, c’est-à-dire faisant partie intégrante du processus normatif d’intégration à ce système totalitaire et pénitentiaire qu’est le bagne. Mais si Barrabas répugne à l’inversion sexuelle, il ne la blâme pas. Lire le reste de cet article »
Si les encyclopédies libres sur le Net permettent d’élargir ses connaissances sans avoir à débourser le moindre brouzouf, la moindre petite pépète, le moindre petit règlement par paypal interposé, ils n’en présentent au moins un inconvénient. Et non des moindres. Il tient à la fonction même de la dite encyclopédie libre. L’information distillée par nimportawik peut aboutir à nimportnawak dans la mesure où il n’y a pas vérification des révélations faites. Ne pas généraliser bien sûr. La plupart du temps, l’article sollicité est fiable … parait fiable. Mais force est de constater que, lorsqu’il s’agit de l’honnête cambrioleur prénommé de manière anachronique Marius dans Wikipédia, le mythe lupinien a de nouveau et inéluctablement valeur de loi. Lire le reste de cet article »
Nous ne connaissons pas l’auteur de cette chanson écrite vers1912. Certains ont pu l’attribuer au bagnard Miet. Elle est publiée en 1924 par les soins d’Antoine Mesclon mais ne semble pas avoir connu un certain succès. Les bagnards préfèrent de toute évidence entonner le Chant de l’Orapu. Les éditions L’Insomniaque l’incluent une première fois, en 2000, dans le cd accompagnant le livre Au pied du mur, anthologie de textes sur la prison, puis, en 2004 dans le cd de la réédition des Ecrits de Jacob. Elle est donc contemporaine du séjour de l’honnête cambrioleur aux îles du Salut et, par conséquent, illustre les souffrances endurées par Barrabas et tous les autres transportés. Lire le reste de cet article »
Si vous remplacez Marius par Martine, vous obtenez les ordinaires aventures d’un aventurier. Plus les extras. C’est ce que l’on retrouve dans ce cinquième papier de l’ancien colonel « qui ne désarme pas », et dans les cinq autres consacrés « à la découverte de Marius Jacob ». Marius et les marins. Marius et les pirates. Marius et les anars. Marius apprenti terroriste. Marius et les voleurs. Marius chez Pierre Loti. Marius à Pont Rémy. Le procès de Marius. Et, ici, Marius et les bagnards, la vengeance de Marius, Marius s’évade, ou encore la libération de Marius. Lire le reste de cet article »