Jacob dans l’impasse
mercredi 9 avril 2008 par JMD
DE LA REPRISE NON-INDIVIDUELLE
ET A DES FINS COMMERCIALES D’UN MEC BIEN
Samedi 23 octobre 2004. Reuilly. 15 km au Sud de Vierzon. Un trou du cul du monde parmi tant d’autre. 17h15. Claude Nerrand, président de l’office du tourisme local, et Patrick Bertrand, adjoint au maire d’une commune sans étiquette et pourtant renommée pour son gros rouge qui tache, dévoilent une plaque de rue. Assistance peu nombreuse. L’impasse porte désormais le nom de Marius Jacob.
La mode est à la commémoration. Argument facile et publicitaire. Il y a 60 balais, les tommies nous libéraient des sicaires de tonton Adolf. Les étals des marchands du temple de la culture regorgent de bouquins sur l’événement. Il y 50 piges « le dernier des grands voleurs anarchistes » (dixit le Dictionnaire Biographique du Mouvement Ouvrier Français de Jean Maitron) se donnait la mort par injection de morphine et par inhalation de gaz carbonique dans sa maison du hameau de Bois Saint Denis à Reuilly, petit village berrychon. Lire le reste de cet article »