Début 1982, dans son numéro 44 daté de mars-avril, la revue IRL publiait l’interview d’un groupe de tout jeunes anarcho-punks de la banlieue lyonnaise : « Haine Brigade ».
(Photos Yves Guélaud)
Un blog de l'Atelier de création libertaire
Début 1982, dans son numéro 44 daté de mars-avril, la revue IRL publiait l’interview d’un groupe de tout jeunes anarcho-punks de la banlieue lyonnaise : « Haine Brigade ».
(Photos Yves Guélaud)
Les chiffres brutes sont quelquefois ce que retiennent les historiens. Alors allons-y :
En dehors de ces données brutes, vous n’imaginez pas la dose d’optimisme que tout cela a pu donner aux gens présents lors de ces rencontres. D’ailleurs, nous n’avons plus jamais osé reproduire ce genre d’évènements à Lyon.
(Photos Mimmo Pucciarelli)
Germinal Sanchez nous a quitté, en juillet 2000, vaincu par un cancer. Fils de la révolution espagnole, comme il aimait le dire, Germinal était né en 1936. Il a suivi son père en adhérant à la CNT et il était un des animateurs de la CNT espagnole, à Lyon. Il a accompagné le mouvement libertaire lyonnais pendant tout ce temps et a fait le lien avec les « vieux » de la CNT espagnole.Germinal n’était pas un théoricien, non, simplement un militant qui avait la CNT dans ces tripes. Germinal nous manquera. Hasta siempre mi hermano !
La Gryffe est née en 1978… et elle est toujours vivante aujourd’hui. En 1985, quelques anarchistes posaient pour la photographie. De la droite vers la gauche : Daniel, Antoine Marsella, David, Alain, Zizette Marsella et Jean-Marc.
Trente ans déjà et une manifestation du Premier mai marqué sous le sceau de l’originalité. Des anarchistes grimés, une banderole en 3 dimensions, un peu comme les black blocs d’aujourd’hui. Sauf que la nôtre, avec des slogans des 4 côtés, ressemblait à un bateau, avec un mât et des voiles. Nous étions juste derrière le cortège syndical, la CGT mettant son SO en rang pour séparer la manifestation. Ce devait être la première fois qu’ils voyaient tant d’anars, déguisés et maquillés.
Durant l’automne 1989, le pape Jean-Paul II était passé à Lyon. Contre le consensus qui existait à l’époque et malgré l’interdiction de manifester, les anarchistes lyonnais et leurs amis ont manifesté dans le centre de Lyon derrière la banderole « Non à l’état de Saint-Siège ».
(Photos Mimmo Pucciarelli)
On avait rarement vu si grand cortège libertaire à Lyon. La manifestation contre guerre du Golfe mobilisa beaucoup de personnes, dont une partie de copains et copines qui avaient arrêté de militer à la fin des années quatre-vingt, et nous nous retrouvâmes tous, ce jour, dans la rue derrière la banderole « Les États jouent au golfe – Les pauvres ramassent les balles ».
(Photos Mimmo Pucciarelli)