Pour ses vingt ans, en mai 1998, la Gryffe organisait une fête de soutien au CCO de Villeurbanne.
(Photos Mimmo Pucciarelli)
Un blog de l'Atelier de création libertaire
Nous remontons dans le temps pour saluer notre camarade Caserio qui poignarda le président Carnot à Lyon rue de la République. Rebellyon en a fait un article de sa rubrique « Mémoire ». Nous avons retrouvé, dans un de nos cartons, la photographie de la plaque commémorative. Cette photo, de juin 1996, montre un autocollant anarchiste collé, on l’imagine, en hommage à Caserio.
La librairie la Plume noire, autre librairie anarchiste de Lyon, a été victime d’un incendie criminel, le matin du 16 février 1997, aux alentours de 4 heures. Le samedi 22 février, c’est plus de 3 000 personnes qui ont manifesté à Lyon, dont une bonne moitié de libertaires. En tête de la manifestation, on pouvait noter la présence d’André Gerin, maire communiste de Vénissieux : il avait l’air tout perdu dans ce défilé d’anarchistes… mais il était bien un des rares élus présents ce jour. (voir aussi la vidéo et d’autres photos)
(voir Rebellyon pour plus de détail)
(Photos Mimmo Pucciarelli)
Vicente Galindo, dit Fontaura, était un des vieux militants de la CNT que l’on voyait régulièrement dans les débats à la Gryffe. Pendant la guerre d’Espagne, il avait été journaliste. Sa passion de l’écrit se voit au travers de sa bibliothèque. Mimmo Pucciarelli l’avait interviewé, en 1986, pour la revue IRL.
(Photo Mimmo Pucciarelli)
Les premières journées libertaires de Lyon, qui ont vu au moins 600 personnes passer pendant ces deux jours (526 entrées payantes) ont été précédées d’une forte campagne d’affichage. Il faut dire que nous avions à notre côté le « Decaux de l’anarchisme » en la personne de Papy. Les gens qui arrivaient place des Terreaux avaient sous leurs yeux cette immense bandeau. Le même genre de bandeau avait été collé sur le périphérique et à l’entrée sud de Fourvière. Et tout Lyon était recouvert d’affiches.
D’autres journées eurent lieu en 1985, avec encore plus de participants… mais nous en parlerons plus tard !
(Photos Mimmo Pucciarelli)
Le local de la rue Pierre Blanc fût le local historique des libertaires lyonnais, dans les années soixante-dix et quatre-vingt. On y trouvait la plupart des groupes libertaires de l’époque… mais aussi il suffisait de pousser la grande table de réunion (qu’on distingue sur la droite de la photographie), pour faire des boums endiablées. Un appareil photo de bazar, un résultat pas probant… mais on retrouve une époque et des militantEs de cette époque. On ne devine sur la photo que Patrick L. (qui danse) et Pierre D. Sur le côté, la petite fille assise est l’une des filles de notre ami Germinal Sanchez, décédé il y a quelques années. De ce fils de la révolution espagnole, né en 1936 de parents anarcho-syndicalistes, nous reparlerons plus tard.