Le bisou de Zizette à Antoine
6 août 1922 – fête de l’A.R.A.C à Ecully
Dans un des cartons d’archives donnés au Centre de documentation libertaire de Lyon par Roger Dorey, une photo carte postale tirée lors de la fête de l’A.R.A.C. du 6 août 1922 à Ecully. L’A.R.A.C (Association républicaine des anciens combattants) avait été fondée en 1917. En regardant de plus près les journaux tenus par ces jeunes gens, on peut voir :
- Le Libertaire, (René Bianco, dans 100 ans de presse anarchiste, fait une longue recension de cet hebdomadaire qui deviendra quotidien quelques mois après la photo)
- Le Cri des jeunes syndicalistes, paru entre 1920 et 1925, domicilié à Lyon puis à Saint-Etienne (Bianco, 100 ans…)
- La Vague, (« hebdomadaire de combat [puis] pacifiste, socialiste, féministe [puis] journal de débourrage et de combat ») qui paraîtra entre 1918 et 1923 (Bianco, 100 ans…)
- Le Métallurgiste
- Travail(?)
Bref, de quoi penser que parmi ces jeunes personnes de 1922, il y avait quelques libertaires.
Au dos de la photo figurent quelques noms aujourd’hui oubliés.
Avril 1991 – IRL dans son nouveau local, 5 rue Diderot
Après avoir quitté la rue Pierre Blanc, IRL s’est retrouvé seul dans un petit local au rez-de-chaussée du 5 de la rue Diderot, sur les Pentes de la Croix-Rousse toujours. Ce local sera occupé jusqu’en 2000, date à laquelle l’équipe d’IRL, qui aura abandonné la revue pour se consacrer à l’édition (Atelier de création libertaire), rejoindra le local de l’imprimeur MAB, rue Burdeau.
Quelques mois ont passé depuis les photographies prises rue Pierre Blanc. Si l’équipe est la même (Alain, Jean-Marc et Mimmo), si la table de montage a été conservée, la composphère a été abandonnée pour un premier ordinateur.
Salon des éditions libertaires 17 novembre 2012 – Figli dell’officina, chant anarchiste italien
Salon des éditions libertaires 17 novembre 2012 – La makhnovtchina
Vicente Galindo, dit Fontaura
1987 – « À Montrochet, les schismes passent, les anars restent »
Roger Chambard, trente-huit ans, postier, est anarcho-syndicaliste. Au terme d’une longue (et mouvementée) histoire syndicale, il a fondé la section CNT (Confédération nationale des travailleurs) du centre Montrochet. C’était en 1985.
– Vingt ans avant, il rentre aux Chèques postaux et à la CGT. « J’avais dix- sept ans, mon père était cégétiste critique. Toutes les semaines, à la maison, on lisait la Vie ouvrière. Dans mon service, 95 des 100 agents adhéraient à la CGT. Alors… »
«En 1968, je n’ai eu que le temps de participer à l’occupation avant de filer au service militaire. Retour aux PTT, dans le syndicat, c’était l’épuration. Les camarades qui avaient fait partie des comités d’action étaient dénoncés, exclus. Je suis parti.»
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Carmen Perez et Zizette Marsella en 1976
Zizette a accompagné pendant un long moment le mouvement libertaire lyonnais, jusqu’à sa mort, en 1988. Elle est ici avec son ami Carmen Perez.
Le Goût de canon – avril 1976
Le Goût de canon fut le premier restaurant alternatif à ouvrir à Lyon. Une militante libertaire, Maryvonne Marcoux, en était à l’origine, aidée par d’autres personnes (dont deux libertaires italiens insoumis). Le 6 octobre 1996, le restaurant fut victime d’un accident criminel. On ne retrouvera jamais les coupables.
On peut lire plus d’informations sur le site de Rebellyon : http://rebellyon.info/Le-Gout-de-canon-explose-dans-la.html.