Début 1982, dans son numéro 44 daté de mars-avril, la revue IRL publiait l’interview d’un groupe de tout jeunes anarcho-punks de la banlieue lyonnaise : « Haine Brigade ».
(Photos Yves Guélaud)
Histoire en images des libertaires lyonnais
Un blog de l'Atelier de création libertaire
Début 1982, dans son numéro 44 daté de mars-avril, la revue IRL publiait l’interview d’un groupe de tout jeunes anarcho-punks de la banlieue lyonnaise : « Haine Brigade ».
(Photos Yves Guélaud)
Germinal Sanchez nous a quitté, en juillet 2000, vaincu par un cancer. Fils de la révolution espagnole, comme il aimait le dire, Germinal était né en 1936. Il a suivi son père en adhérant à la CNT et il était un des animateurs de la CNT espagnole, à Lyon. Il a accompagné le mouvement libertaire lyonnais pendant tout ce temps et a fait le lien avec les « vieux » de la CNT espagnole.Germinal n’était pas un théoricien, non, simplement un militant qui avait la CNT dans ces tripes. Germinal nous manquera. Hasta siempre mi hermano !
Nous remontons dans le temps pour saluer notre camarade Caserio qui poignarda le président Carnot à Lyon rue de la République. Rebellyon en a fait un article de sa rubrique « Mémoire ». Nous avons retrouvé, dans un de nos cartons, la photographie de la plaque commémorative. Cette photo, de juin 1996, montre un autocollant anarchiste collé, on l’imagine, en hommage à Caserio.
Vicente Galindo, dit Fontaura, était un des vieux militants de la CNT que l’on voyait régulièrement dans les débats à la Gryffe. Pendant la guerre d’Espagne, il avait été journaliste. Sa passion de l’écrit se voit au travers de sa bibliothèque. Mimmo Pucciarelli l’avait interviewé, en 1986, pour la revue IRL.
(Photo Mimmo Pucciarelli)
Le local de la rue Pierre Blanc fût le local historique des libertaires lyonnais, dans les années soixante-dix et quatre-vingt. On y trouvait la plupart des groupes libertaires de l’époque… mais aussi il suffisait de pousser la grande table de réunion (qu’on distingue sur la droite de la photographie), pour faire des boums endiablées. Un appareil photo de bazar, un résultat pas probant… mais on retrouve une époque et des militantEs de cette époque. On ne devine sur la photo que Patrick L. (qui danse) et Pierre D. Sur le côté, la petite fille assise est l’une des filles de notre ami Germinal Sanchez, décédé il y a quelques années. De ce fils de la révolution espagnole, né en 1936 de parents anarcho-syndicalistes, nous reparlerons plus tard.