Tristesse
7 heures et demie, je me réveille et France musique cherche des notes pour signifier la douleur et le cauchemar.
8 heures et demie, je roule en vélo vers le marché, un étrange silence, et le bruit des voitures qui roulent encore.
10 heures et demie, je passe comme chaque matin devant l’Hôtel de ville et j’imprime ces deux images sur mon carnet de notes.
Entre temps, mon frère qui habite Rome a demandé de mes nouvelles : « Tu aurais pu être à Paris, toi aussi » m’a-t-il dit en conseillant un livre sur l’état de la Terreur dans le monde à une cliente matinale.
Que ferais-je aujourd’hui contre ce monde qui continue à semer la violence ?