Hier c’était dimanche, un de ces dimanche de novembre où le vent le dispute à la grisaille, où les cœurs endimanchés n’oublient pas de regarder la tête des «nouveaux et vieux ministres»…
Avant de faire la photo j’ai dû attacher la banderole
Avant de regarder les infos à la télé j’ai regardé le ciel
et le cerisier dépouillé de toutes ses feuilles

Non camarades ! Chômeur et révolté… peut-être !

Vous pouvez rire en lisant ou en écrivant : «travail, famine, pâtes-riz, c’est le crédo de Sarkozy !» et puis vous demandez : et maintenant?
Vous pouvez rester debout, sur les Pentes ou bien sur un Plateau…
Mais je vous conseille de ne pas choisir la télévision, ni les écrans du Palais…
Venez chanter votre (g)rêve générale dans les foules alternativement en colère, et pratiquement toujours prêtes à collecter le prix de la solidarité.
Moi, colombe, je resterais debout pour vous applaudir !!!

Peu de monde… mais ça, c’est de l’ordinaire, alors qu’allons nous faire ?

Les murs de la Croix-rousse, continuent de nous inciter à nous lancer dans la lutte, l’insurrection contre le travail, la famine, la patrie (des yeux poétique lisent « pâtes-riz »…).
Moi, Madame, je suis pour la paix et la non-violence… et je rêve de miracles !
Mais, pour un monde meilleur, il faut quand même vouloir activement que les miracles deviennent utopies !
Je le veux !

Donc, il y a eu de l’action directe, celle des jeunes personnes qui ont mobilisé leur énergie pour montrer leur fraîcheur et leur envie d’être acteurs… mais le poids des institutions et des matraques semblent – à courts termes – plus puissantes.
Il y a eu une place Tien An Men lyonnaise (toutes proportions gardées). Il y a des procès à la chaîne ainsi que le vote de lois voulues par l’actuel gouvernement…
Je ne sais pas si, à l’heure actuelle, les prochaines mobilisations redonnerons du souffle à la contestation. Ce que je vois c’est que, timidement mais ponctuellement, les murs de la Croix-Rousse accompagnent les révoltes. A vos pinceaux !!!