Encore des photos de nuit, le doigt sur le déclencheur et un balancement artistique qui fait filer les lumières. On retrouvera des lieux connus… mais vus de façon particulière, on pourrait dire féérique. Alors laissez-vous prendre par la lumière et revisitez la ville avec nous.
Les jardiniers croix-roussiens font des miracles. Même qu’ils inventent de nouvelles variétés de fleurs. A moins que ce soit le photographe qui se soit mélangé dans ces espèces.
Les postiers, les pompiers passent chaque année chez vous pour vous proposer le calendrier de la profession. Que feriez-vous si un jours ce sont les effaceurs qui venaient vous proposer le leur ?
Surtout que maintenant les effaceurs marchent avec les arracheurs…
Si vous zappez maintenant sur la télévision, privée ou publique (nous sommes le 31 décembre à 23 h 30), sûr que vous allez trouver des émissions de télé grivoises, de l’érotisme à la papa avec les girls du Lido ou je le sais quoi. Moi, je vous propose des éroticocanuseries.
Franchement, ça me semblait difficile de terminer l’année sans parler de cela. Et comme cela se termine à chaque fois au pied des pentes de la Croix-Rousse, devant l’Hôtel de ville place des Terreaux, et bien votre reporter bien aimé était là pour saisir… pour saisir je ne sais quoi, d’ailleurs. Car le reporter photographe n’a en football qu’un seul amour : la Juventus de Turin. Mais il n’y a pas de Croix-Rousse à Turin, ni nulle part ailleurs qu’ici.
Allez, on continue dans le rétro. Le 21 juin, que faisiez-vous ? Et bien, votre photographe préféré petit-reportait sur la fête de la musique dans les Pentes. Pas beau tout cela ! Et plein de couleurs (sans mauvais jeu de mot) !
En cette période de trêve des confiseurs, rien ne vaut l’art pour faire le consensus. Ce n’est qu’à moitié vrai car on a vu beaucoup de combats entre anciens et modernes, figuratifs et abstraits, surréalistes et je ne sais qui. Mais c’est juste pour illustrer mon propos et dire que c’est la trêve des confiseurs, que les Tarnaciens sont en cabane au chaud (alors qu’ils pourraient faire de mauvais coups dehors), que le président est au Brésil (mais comme dieu,il voit tout et il est partout) et qu’on va parler d’art.
« L’État est bien peureux qu’une fois de plus il s’en prend à plus faible que lui. Et nos deux de Tarnac de moisir encore en prison parce que des ministres et un président ne veulent pas se déjuger.
Mais les Brigades rousses veillent et annoncent une nuit de Noël chaude. Attention brave gens à vos arbres de Noël piégés, aux bombes glacées, aux papillotes empoisonnées. Nous ne sommes pas une cellule invisible, juste la mouvance anarcho-autonome-libertaro-croix-roussienne. »
Nous ne pouvons que reproduire en totalité le communiqué des Brigades rousses que nous venons de recevoir.
Nous vous souhaitons de très bonnes fêtes anarchistes. Mais attention aux retombées !
