Gens d’ici (et d’ailleurs)
Un jour d’enterrement • 16/09/23
Convivialité urbaine • 14/09/23
Bonjour la vie • 12/09/23
En regardant mon village se dissoudre
devant une rentrée sociale très chargée
je regarde en sociologue du quotidien
ces images qui s’impriment virtuellement
dans mon imagination chancelante
entre le feu sacré des traditions
et celui éphémère des jeux olympiques
en composant un chant pour les papillons
innocents ayant les lèvres baignées
par la rosée du matin
que je ramasse avec l’origan et les mûres
tandis que mon corps fatigué
se ramasse sur un canapé
tel un chat rêvant d’autres horizons
et ces jeunes personnes
dont les yeux cloués sur un portable
y cherchent un chemin de gloire
de beauté et peut-être d’amour
qui semble s’effacer
face à la guerre et la violences quotidienne
que le sociologue de profession
ne pourra jamais arrêter
avec ses mots, aussi forts
et profonds qu’ils soient.
Adieu mon petit village
je rentre au bercail des canuts
pour y tisser, peut-être,
mon dernier linceul…
L’amour à l’époque du web • 08/09/23
La rentrée militante est-elle pour demain ? • 04/09/23
Nous revoilà à la fin des vacances
et tout rentre dans les cases
celles que l’histoire creuse
de saison en saison
de chanson en chanson
de guerre, famine et coup de gueule infini.
nous revoilà avec une nouvelle paire de baskets
pour arpenter les couloirs de manifs
à la tête des manifs
où les drapeaux se mélangent
et les langues se délient
et toi, vieillissant, attends encore et encore
ce jour extraordinaire où l’amour reste charnel
l’extrémisme des mots faisant place
à la poésie gravée sur nos cœurs
l’art se réveille chaque matin
sur la pointe des idées
celles qui nous rendent heureux et heureuses,
pas comme une image,
mais comme ce désir de vivre
en dehors des cages
tout près des nuages
celles qui annoncent la paix
tout autour de cette planète fatiguée
comme ce vieux poète…
L’art de la sieste • 01/09/23
Autrefois la COVID • 04/08/23
Pour le soulèvement de la terre • 31/07/23
Comment soulever la terre
lui donner des raisons de vivre
et l’accompagner de sillon en sillon
pour planter des drapeaux
ceux qui caressent les nuages
troublent la vue des force de l’ordre
et racontent d’un paradis perdu
dans un bateau sans capitaine
et ses voiles déchirées
par des coups de canon
qui n’arrêtent pas de faire entendre
leur bruits et répandre du sang
sur notre Terre qui se soulève
lentement comme nos paroles
qui peuvent encore changer
les chemins de nos cœurs…