Des tranches de vie de gens qui montent, qui descendent, qui font de l’équilibre ou de la musique place des Terreaux et que des touristes prennent en photo. On trouve de tout… quand on veut bien se donner la peine de regarder. Allez, je suis vos yeux et, j’espère, votre cœur.
Dimanche, c’est jour de marché à la Croix-Rousse. Enfin, c’est à peu près tous les jours jour de marché, sauf que c’est le dimanche que je pars faire le mien. Le printemps arrivant, le marché est plein de couleurs et les gens on repris la pêche. Le fruit par lui-même, c’est pour plus tard, sauf si elle vient de l’hémisphère sud et prend l’avion… contrairement à la plupart des gens qui viennent au marché et qui n’ont jamais pris l’avion.
Les saisons ont souvent l’odeur de l’argent et de la sueur des exploités. Comment allons-nous remplacer le capitalisme et son empire ?
Croix-Roussiens du monde entier, à vous de m’envoyer des messages…
En attendant, permettez-moi de vous offrir un bouquet de jonquilles qui, elles, viennent de la région et certainement pas en avion.
C’est le printemps…Tenues plus légères pour des corps qui cherchent à ne pas rester enfermés en eux-mêmes…
C’est comme cela que la journée de mardi matin a commencé alors qu’à 7 heure je faisais la vaisselle. J’ai gardé ces images dans la tête toute la matinée. Puis dans l’après-midi en descendant à mon turbin, j’ai croisé ce groupe de jeunes qui, en me montrant du doigt, se sont exclamés:« Hein tu Karl Marx, joins-toi à nous…» Je vais travailler pour la Croix-Rousse alternative, ai-je répondu, je n’ai pas le temps de poser mes 55 années dans ce cercle de jeunesse, et puis mon cœur tremble encore… mais je veux bien vous prendre dans ma boîte pour repenser à vous un autre jour.
Merci.
Personne ne s’était plus assis depuis le 26 novembre, date de notre précédent billet sur le même sujet. Et bien nous pouvons vous l’annoncer : de nouveaux les gens prennent le temps de s’asseoir et de flaner au soleil. N’est-ce pas une bonne nouvelle ?
C’était un dimanche de marché comme tous les dimanches de marché. J’ai fais mes emplettes pour la semaine, aussi bien en ce qui concerne la nourriture que les échanges avec ami-e-s, connaissances, ami-e-s des ami-e-s, les pigeons, les carottes et ces quelques bouquets printaniers qui nous cisèlent le cœur…
Un dimanche aussi beau que d’habitude. (le paradis c’est presque ça, me souffle dans l’oreille gauche mon vieux compagnon de classe !)
Depuis que je recueille l’esprit des tags qui nous parlent de notre monde, nos soucis, nos espoirs, nos désespoirs, de nos luttes et de nos rêves, je n’ai encore jamais rencontré un de ces «porte-spray du quotidien» en œuvre… Ou plutôt oui. C’était il y a quelque jours, j’ai croisé ces deux jeunes personnes qui semblaient à la fête pour avoir trouvé des bombes encore en état de faire péter la couleur… le métier ça s’apprend dès tout petit ! Deviendront-ils des artistes, des révolutionnaires, des hommes de pouvoir ?
Rendez-vous est pris…
Il y a longtemps qu’on n’avait pas vu les gones de mon quartier. Où étaient-ils ? L’hiver, Monsieur, l’hiver… mais avec les beaux jours, comme les bourgeons, on devrait les voir pousser sur les pentes et jusque sur le plateau.
Allez les gones !!!
Quand je croise les gens de mon quartier, à la Poste, à la terrasse d’un café, ou dans nos ruelles (ils ont eux aussi besoin d’oxygène), je les regarde droit dans les yeux et je songe à leurs vies… et parfois je leur vole un instant pour maintenir vivant ce lien croix-roussien.
Ce dimanche matin, très tôt, je me suis rendu au marché du quai Saint-Antoine, où comme je vous l’ai déjà dit, je vais acheter du pain bio depuis une vingtaine d’années (quatre kilos par semaine, pour une dépense de 11,40 €). Au milieu des pentes, ces deux personnes m’ont demandé de leur donner des numéros pour jouer au loto (ou je ne sais quoi). Je leur ai répondu: «45»… puis je leur ai retiré cette image de deux femmes ayant passé la nuit à danser avec ces étoiles qui sentent un peu l’alcool, mais qui nous donnent l’impression que la vie c’est aussi ce sourire qui peut faire trembler aussi bien la lune que le soleil…
À dimanche prochain !!!
