graffitis, bombages, pochoirs et autres affiches
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Encore et encore un mot pour faire l’éloge de ma Croix-Rousse alternative.
Les résultats du deuxième tour indiquent que, dans le premier et le quatrième arrondissement, la cheffe du Rassemblement national a obtenu respectivement 12,76 et 16,28 %, tandis que l’actuel et le futur président de la République à obtenu 87,24 et 83,72 %. Donc, d’un point de vu « démocratique », nous sommes toujours aux premiers loges… et, personnellement, je me réjouis de ces chiffres parlants. Cela ne veut pas dire que maintenant je vais partir en vacances et laisser faire les élu·es. Depuis plus d’un demi-siècle que mon chemin a suivi celui de l’engagement libertaire en particulier, et de la gauche en général, j’ai l’impression que cela à un écho dans mon quartier. Je vais continuer donc à faire ce que je peux pour maintenir vivantes une culture libertaire et cet esprit critique pouvant nous faire comprendre et choisir ce qu’il faut dire et faire pour les années à venir. Oui, car rien ne va se résoudre en un coup de de cuillère, ni avec une manifestation, aussi résolue et déterminée soit-elle.
Ainsi, pour le deuxième tour de chauffe, une nouvelle manifestation s’est déroulée dans notre quartier. Quelques échauffourées se sont produites et, ce matin, j’ai trouvé sur mon chemin des bouts de plastique des lacrymos qui ont été tirées par les forces de l’ordre. Mais il restait encore quelques graffitis sur les murs, et puis un sentiment bizarre. Un ami, attentif à ce qui se passe du point de vu politique et militant dans des associations tiers-mondistes, à propos de cette nouvelle manifestation, pensait qu’il s’agissait de mécontents d’extrême droite…
Non, je lui ai dit qu’il s’agit de personnes de l’extrême gauche radicale qui refusent les résultats électoraux.
Enfin, on verra ce que nous serons capables de créer dans les mois et années qui viennent. Mais ce n’est pas sûr que l’anarchie vaincra, car, pour ce faire, il faudrait que l’on soit des millions à le vouloir et, surtout, savoir ce qu’est que l’anarchie !