Les prochaines élections municipales ne sont pas si lointaines. Il y en a même qui ont des idées claires et l’affichent depuis deux mois sur le parvis de l’Hôtel de ville. Il y a un début à tout… ou bien ?

Comme cela se passe depuis des lustres, retrouvons-nous place Sathonay après la manif pour un repas de quartier…

Hier après-midi dimanche, on respirait un air de fête, de joie et de débats au bas des pentes de notre belle Croix-Rousse. C’était grâce aux Algériennes et Algériens qui vivent à nos côtés et qui aimeraient voir pointer le soleil de la démocratie de l’autre côté de la Méditerranée. Nous aimerions aussi en goûter de plus en plus.

Allez, personne n’arrêtera nos cœurs de battre, surtout si on se donne la main et si on chante ensemble l’hymne de la solidarité et de la paix pour plus de justice sociale, où que nous soyons!

Lyon, vendredi 8 mars, rassemblement féministe. Autour de moi j’ai entendu: Aïe ! Aïe ! Aïe !

– Que fais-tu le samedi après-midi ?
– Je vais voir les Gilets jaunes !
– Pourquoi ?
– Pour essayer de comprendre ce qui se passe, mais en réalité ce n’est pas facile. Bon, se révolter, demander plus de justice sociale, vouloir un RIC, qu’on écoute « le peuple »… oui.

Mais, à vrai dire cela me fait bizarre de me retrouver à côté de fascistes qui sont quand même parmi les Gilets jaunes ; cela me fait bizarre de devoir suivre le cortège tantôt a droite, tantôt a gauche, en suivant ceux et celles qui sont en tête de cortège, de courir ensuite pour ne pas respirer les gaz lacrymogènes. Certes, dans le cortège il y a une ambiance où il est possible d’échanger, il est possible faire des propositions aussi petites ou utopiques qu’elles soient, mais au fond si des « vieux camarades » semblent suivre, ou bien participer au mouvement avec l’espoir de le conduire vers les plages de la Révolution, je suis plus sceptique.

Bon, mais j’irais quand même voir les Gilets jaunes samedi prochain.

Bonne semaine de travail et de réflexion qui, comme vous le savez, rime avec action !