Hier à la Croix-Rousse c’était un samedi de printemps, d’un printemps qui fait son devoir météorologique :, des nuages, des averses, un peu de vent… pour le soleil c’est décidé nous, les militant.e.s du genre humain, attendrons la fin de cette joute électorale qui n’en finit pas de finir… Bon ! encore un effort, ô cœurs vaillants de gauche et même ceux des extrémistes sympathiques très rousses avec ces jolis brins de vert, donnez-nous du grain à moudre pour les prochaines sessions de luttes.
De notre côte, nous continuerons à occuper, comme les pissenlits, toutes les crevasses que nous trouverons autour de nous pour proposer des repas de quartier et toutes les alternatives sociales au quotidien qui sont le sel de toutes les saisons.

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Hier matin, dimanche 11 marche, j’ai «abandonné» la Croix-Rousse à 11 heures et trois minutes et je suis revenu à 16 heures 36.

Je me suis senti lié à cette chaîne humaine qui rêve d’un autre monde où le soleil mobiliserait tous nos sens pour faire la révolution du cœur et de la raison dont nous avons besoin, ici, au Japon en Syrie et dans bien d’autres coin du monde…

Merci à toutes ses mains tendues et à la lueur d’espoir qui se dégageait !