Compte-rendu subjectif et singulier de la manif du 9 avril
Dix mille. Sans compter les rayons de soleil qui les a accompagnés, et puis la traversé des grandes rues et ponts, surveillés attentivement par les brigades bleu, comme la mer, mais beaucoup plus foncé ; et puis il y avait dans la foule Lucio, ce tout petit bonhomme dont le grand-père fait des photos par plaisir sociologique. Enfin, le bras de fer avec le gouvernement n’est pas fini… peut-être même qu’il ne finira jamais, d’autant plus qu’en rentrant sur les pentes, j’ai demandé aux milliers de badauds ce qu’ils pensaient de la loi sur le travail. En souriant, une grande majorité de ces personnes m’ont répondu que ce n’était pas le moment de réfléchir à ces questions, d’ici un an par contre elles iront choisir dans un isoloir et apporteront une réponse.
Enfin, avant de quitter la manif, j’ai vu voler deux oiseaux habillés en bouteille sentant la bière et je leur ai dit bonjour, mais ils ne m’ont pas répondu.
Et voilà pour ce compte-rendu subjectif et singulier, et demain repos… surtout si je vais rester debout tout la nuit, et même si je vais seulement boire une bière et serrer des mains amicales et engagées pour une ou deux heures !
Le printemps arrive, oui, les oiseaux de mon jardin me l’ont confirmé tantôt !