Hier matin j’allais faire l’éloge de ma Croix-Rousse alternative pour les résultats du premier tour des élections présidentielles
Et puis… Depuis des années on me dit que le premier arrondissement en particulier se boboïse, ça change, mais si le changement c’est de maintenir non seulement un tissu associatif et militant toujours très actif, et si les résultats aux élections nous donnent toujours des résultats aussi probants d’une réalité “alternative”, alors que vive ce changement !
Bref, j’aime la Croix-Rousse et ce qui s’y passe… et pourtant je n’arrive pas à comprendre comment il est possible que des militant·es, comment les appeler, révolutionnaires, antagonistes, radicaux ? se sont aventuré·es, non seulement à manifester pour “un tour de chauffe”, mais à s’en prendre à la mairie du premier, qui, depuis plus de vingt ans, a été et est toujours une passerelle entre les institutions et les pratiques et les objectifs relevant des alternatives sociales.
Ce qui s’est passé dimanche soir place Sathonay, au-delà de la dynamique des fait que je ne connais que par des comptes rendus, montre que, pour envisager de développer et élargir un mouvement promouvant un autre monde, plus de démocratie, de justice sociale, etc., il faudra être capable de mieux réfléchir sur les objectifs des initiatives, des idées, du processus à entreprendre pour y arriver.
En d’autre termes, oui, il faudra continuer à descendre dans la rue, mais en pas de danse…