Le crieur public de la Croix-Rousse – série 10
L’art du théâtre est nourri d’histoires de saltimbanques qui, de village en village, de place en place, de ruelle en ruelle, entrent dans nos petites poitrines qui respectent les humeurs du ciel et haïssent les horreurs des préjugés, de la misère, de cette grippe sociale dont nous n’avons pas su, ou pu nous débarrasser. Les messages qui sont lus, les dimanches place de la Croix-Rousse, sont le terreau dans lequel baigne notre imaginaire et celui de ce saltimbanque filiforme qui, par magie et grâce à son métier de tisseur de fables citadines, toutes les semaines nous fait cadeau de ces fils de soi !
(17 avril)
2nd mai 2010 at 13:51
Le porte-parole de la bourgeoisie romantique et populiste a-t-elle besoin de l’aide de libertaires ? A moins que le mot de libertaire ne soit qu’un masque de plus.
2nd mai 2010 at 18:01
chère Anne,
Le masque est un instrument intéressant pour regarder l’autre dans les yeux quand il se cache dans le monde virtuel.
Moi, je vis entre les pierres, les arbres, les mots et quelques compagnons/compagnes de route qui ressemblent à des oiseaux aux plumes peintes aux couleurs de l’arc-en-ciel… et toi ?
Et point d’idéologie… c’est ma devise.
Merci quand même !
Mimmo
3rd mai 2010 at 8:37
Salut Mimmo,
C’est assez marrant de voir le « populisme » du porte-parole à képi de garde champêtre épinglé dans un commentaire de blog : si c’est du populisme, alors tout blog ouvrant des commentaires l’est aussi ! Quant à l’antienne de la critique du bourgeois (avec son avatar contemporain de la haine du « bobo »), pfff… que dire ? C’est juste fatigant toutes ces catégories journalistiques qu’aucune sociologie digne de ce nom ne valide, et que seul le cynisme de sens commun et de commentaire de blog brandit en guise d’argument. Vivent les oiseaux à plumes et les sociologues barbus !
Amitiés