Ma Croix-Rousse alternative n’est pas hermétique…
Le dimanche, je ne vais pas me promener à la campagne, c’est un exercice que je me réserve pour l’été, lorsque j’arpente celle de mon autre village: Caggiano, en Italie. Donc, le dimanche vers la fin de l’après-midi, je vais me promener en ville : c’est beaucoup plus calme et je m’intéresse aux changements perceptibles sur les vitrines des magasins. Là, je me demande si nous sommes vraiment face à la crise… regardez dans vos poubelles et puis nous en reparlerons ! Lors de ces promenades, j’élargis un peu mon circuit croix-roussien et il m’arrive d’atteindre des rues où je n’ai pas l’occasion de passer tous les jours. C’est ainsi que, pour soulager ma vessie, je suis arrivé vers des toilettes publiques situées à un des deux bouts du boulevard et, là, j’ai eu la «surprise» de retrouver des graffitis «honteux». Comme vous le savez, cela arrive très rarement de trouver des graffitis d’extrême-droite sur notre colline ; encore que, quelques fois – et j’en ai apporté le témoignage il y a quelques mois – il y a des «brebis…» Bon mais voilà, dans des toilettes publiques, on peut se défouler. Et puis, ce lundi matin, en me rendant à mon turbin, voilà que des affiches d’un mouvement catholique antipornographique ont été collées sur le kiosque du boulevard. Certes, il s’agit d’un mouvement national, mais ils/elles sont arrivées quand même sur notre territoire libre et républicain. Ma Croix-Rousse alternative n’est pas hermétique…