À bas les privilèges • 05 juin 2023
Assoiffé·es de révolte
briseurs et briseuses de vitrines
amant·es des mots d’ordres subversifs
retraité·es de tous les pays
unissez-vous
pour détruire le capitalisme
avant que le capitalisme
ne s’autodétruise…
Femmes et hommes
toujours sur les chemins des manifestations
ne prenez pas de vacances
il faut battre le fer quand il est chaud,
les horizons marins
les sommets alpins
les bibliothèques anars
les librairies alternatives
les promenades dans nos quartiers
les bars-à-bière
les théâtres sans frontières
les écoles autogérées
les usines occupées
les syndicats en colère
les député·es, les sénateurs et sénatrices
en maillot de bain
la police qui fait des câlins
les chats-noirs qui traquent les fascistes
– dans nos quartiers –
les drapeaux de la paix
hissés sur les hôtels de ville
tout ceci peut attendre la rentrée
lorsque nous, le Peuple,
tous et toutes uni·es
auront assez d’énergie
pour décliner tout l’alphabet révolutionnaire
et pas seulement les premières trois lettres…
À bas le travail !
Que vivent les vacances !
Mais, s’il vous plaît,
n’oubliez pas vos cahiers de vacances…
Merci.
Tout cramer – série 3 • 03 juin 2023
On fait la guerre • 02 juin 2023
Tout cramer – série 2 • 01 juin 2023
Prime à la violence • 31 mai 2023
Tout cramer – série 1 • 30 mai 2023
L’art de la révolution écologiste et sociale • 29 mai 2023
Ces derniers mois
le street art s’est manifesté
avec du spray, des pinceaux, du papier,
mais aussi avec des briquets
des marteaux casse-vitres
et autre instruments pour briser
le ronronnement quotidien
d’une démocratie qui semble malade,
blessée par des chiffres tel que le 49.3
par une distance toujours plus importante
entre le « peuple » et les « institutions »,
l’art de la révolution écologiste et sociale
semble avoir trouvé une place de choix
parmi des milliers de personnes
jeunes et moins jeunes
certain·es y voient même une force
et une détermination propice à aller loin…
aussi loin qu’une révolution écologiste et sociale ?
Le temps des cerises est-il arrivé encore une fois ?
Il semble que oui,
même si sur les marchés de nos villes
elle coûtent cher
encore plus cher cette année…