P@rdon • 06/05/10
Ce matin, je suis désemparé.
Les trois personnes décédées en Grèce hier, me plongent dans cette forte perplexité qui est la mienne, non seulement face à la politique politicienne, mais au silence des murs croix-roussiens, et des médias comme Rebellyon dans ce cas.
Imaginons qu’un seul anarchiste ou autonome, cagoulé ou pas, aurait été blessé ou tué hier par les «méchants gardiens de l’ordre social». Je mettrais mes deux mains, et même mes pieds au feu, que les activistes de Rebellyon et ses ami-e-s auraient réagi au quart de tour en dénonçant la répression, l’État, les politiques et tutti quanti.
Aujourd’hui (ce matin à 9 heures) je n’entends que le silence et le chant des oiseaux qui ne savent pas qu’une bouteille molotof peut provoquer un drame.
Aujourd’hui, j’aurais aimé pouvoir photographier un graffiti, un seul: P@rdon !
Mais il ne faut pas rêver! On trouvera sûrement des mots pour expliquer les raison de la révolte. Je ne sais pas si on en trouvera pour… demander pardon, et surtout continuer à faire vivre Rebellyon où il ne faudra jamais faire l’économie des débats ni de la critique nécessaire de nos propres agissements et ceux de nos @mi-e-s cagoulées ou pas !
Fraternamente !