La présence des touristes s’accentue, quelques commerces peuvent mieux boucler leurs fins de mois. Et moi j’en profite pour engranger des images pour vous. La boucle semble se boucler, sauf qu’il nous faudrait penser à notre village et à une politique du quotidien «alternative»… nous en reparlerons prochainement !
Je me demande si, en hiver, les gens de mon village ont une autre âme, d’autres sentiments, d’autres soucis, d’autres larmes (d’autres armes), d’autres sourires, d’autres rêves. De raser la colline, ou bien d’en faire une montagne. Quant à moi, je souhaite simplement qu’il puisse nous offrir, en toute saison, même lorsque au-dessus de nos têtes il y a ce pâle soleil de janvier, ce vent chaud qui jaillit de cette boîte à musique baroque qui s’ouvre lorsque je vous croise.
J’aime les pentes, même lorsqu’elles ne sont pas douces pour les piétons, cyclistes et cette personne qui ayant de vin rempli son gosier, glissa en chantant car les fesses toutes rousses ont quand même amorti le choc…
Cela ce passe sur le plateau tibétian-croix-roussien et nous en sommes fiers. De plus, nous sommes de tout cœur avec l’esprit de ce gone spirituellement à l’unisson avec l’univers…
Après la vidéo, les photos du crieur public de la Croix-Rousse aidant les passants à se se réchauffer.
Gérald Rigaud, après une pause-méditation au Brésil, revient dans notre village pour entamer une nouvelle période de guerrille poélitique qui se déroulera comme d’habitude tous les dimanche matin à 11 heures, presque pétantes, place de la Croix-Rousse… venez taper des pieds, vous frotter le dos, et l’accompagner à embellir notre monde !!!!
le Ministère des rapports humains
13 Rue du Chariot d’Or – 69004 LYON
Tél. 06 11 72 09 44
Site web: http://www.crieurpublic.com/
Samedi 9 et dimanche 10 janvier, comme par enchantement, une douce folie s’est répandue comme une traînée de poudre, celle neigeuse qui ne dure qu’un temps… toujours trop court. Faut-il ajouter à nos revendications cet état d’esprit pour toute l’année ?
En attendant le printemps, avant le froid de l’hiver du plaisir marié à la joie toute blanche de la neige, il y en avait qui avaient pris le temps de s’asseoir et de respirer…
Une sonatine de personne à personne, elle est baroque et se joue en cliquant une image après l’autre…
Il est vrai que, à chaque fois que je le rencontre, il a un sac diffèrent dans ces mains qu’il tient dans son dos pour se donner courage et nous dire qu’il est là, mais qu’il ne veut pas être dérangé… Je suis sûr qu’il aimerait être invisible. Je crois que nous le verrions quand même car, à l’instar d’autres Charlot, il est un peu dans chacun d’entre nous.
