(De) ma Croix-Rousse alternative

La foule, de la musique pas toujours délicate et sensible un tantinet dispersive et incolore… mais l’art est à la rue et le plaisir il ne faut point bouder.
Cependant, de plus en plus, je réfléchis sur les places de la Croix-Rousse et le rôle qu’elles jouent dans notre quotidien, notre imaginaire et justement le plaisir de choisir Sathonay, Chardonnet, Colbert (que nous allons bientôt rebaptiser Coluche), Arnaud, Bertone, Tabareau, Tapis, Croix-Rousse, Croix-Paquet, etc., chacune semblant apporter sa contribution à cette joie de vivre que beaucoup essaient de nous racheter.
Tiens, j’aimerais bien coordonner des études sur cette question. Avis aux étudiant-e-s en recherche d’un thème pour leur travaux universitaires, mais aussi à celles et ceux qui ont du temps, l’envie et le plaisir de se plonger dans la sociologie urbaine, l’imaginaire du quotidien et la politique dans la ville.

En attendant voici quelques images que j’ai capturées hier, pendant ma flânerie du dimanche après-midi.

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Il s’agit d’amour, de sexe, de regards qui percent les pupilles de nos corps…
Ils/Elles n’ont fait que lécher les Pentes et traverser la Place des Terraux… qui sait si un jour ces corps libérés n’embrasseront pas la Croix-Rousse toute entière !

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S’asseoir n’est pas défendu. Ces poteaux ont-ils été conçu pour la défense des piétons contre l’envahissement des voitures, camions, et autres engins à moteur, ou bien pour leur détente, la réflexion ou, encore mieux, la méditation ?

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Mon regard s’attache à la diversité, aux plaisirs de voir se fondre et confondre celles et ceux qui nous racontent le monde tel qu’il veut être…

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Pendant les mois d’hiver, les amoureux se retranchent sous les couvertures en s’entourant des délices de saison. Mais au printemps, les corps entament une nouvelle respiration : « Je t’aime, moi non plus ! »

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De notre Colline-Rousse l’horizon n’est pas toujours doux, mais la vue étend la ville sous nos paupières urbi et orbi !

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L’âme croix-roussienne est foulée par ces touristes… des milliers d’images vont faire le tour du monde, mais nos démarches alternatives feront-elle partie de ce lot ?
Comment aider ces curieux badauds ?

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On dirait que cette place est faite pour les gens assis. Un plot en béton tous les dix mètres, voilà de quoi se poser sans être gêné par les voisins. Mais on peut aussi s’asseoir à plusieurs (deux semble le maximum), voire discuter avec quelqu’un qui reste debout. Une discussion peut aussi s’engager avec des gens assis de l’autre côté, sur la balustrade qui sépare la place du flot de la conversation.

Les architectes l’avaient-ils seulement imaginé ?

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Mercredi, le jour des enfants… pour les occuper devant un ordinateur, je vous propose de jouer au jeu des 7 erreurs. Pas la peine de vous expliquer, on y a tous joué étant petits.

La gens de la rue, j’en croise et je leur dis bonjour quand je peux. J’utilise mon appareil numérique (bien fatigué, ça vieillie vite, ces bestioles !) pour témoigner  de  leur existence, mais j’aimerais faire encore plus. Les gens de la rue sont ceux et celles qui regardent le ciel sans entraves, qui bousculent nos croyances et qui nous rappellent que l’utopie est une feuille de printemps à déployer tout le temps…

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