La moisson quotidienne d’images que je recueille pour montrer la vie de mon quartier est le fruit de ma curiosité constante.
Dimanche 5 octobre, en rentrant chez moi je me suis arrêté quelques instants à la vogue qui anime le plateau pendant presque un mois, chaque année à l’automne, pensant trouver une ou deux situations sympathiques à garder en mémoire.
Une des institutions croix-roussienne, la vogue des marrons se déroule chaque automne, sur le plateau de la Croix-Rousse. Ce n’est plus la Croix-Rousse alternative… mais c’est aussi la Croix-Rousse. Alors roulez jeunesse et venez vous amuser !
Les braderies à la Croix-Rousse c’est un peu comme les braderies de Lille… mais en plus petit… et à la Croix-Rousse. Et puis il n’y a pas de moules frites… Mais c’est un peu pareil !
En haut des pentes de la Croix-Rousse, au début du plateau, le gros caillou est là, posé il y a quelques… années par les glaciers qui étaient les premiers occupants du quartier. Enfin, je parle des glaciers des Alpes et pas des fabiquants de dessert rafraîchissants. Depuis quelques mois tout était tourneboulé pour construire un parkink souterrain et faire un parc au dessus. Début octobre, c’était l’inauguration en grande pompe.
Il fait beau sur la Croix-Rousse et la photo prise hier, le samedi 11 octobre au cours d’un repas de quartier, était prémonitoire.
Allez, on a inauguré la série alors on en remet une couche… Pensez à vous asseoir vous aussi pour prendre le temps de consulter les photos de ce blog. Moi, je n’ai pas le temps et je reste debout pour accrocher avec mon appareil numérique la vie de ce quartier.
Nous allons inaugurer une série. Un quartier où les gens s’arrêtent pour s’asseoir n’est pas un mauvais quartier. Et puis s’asseoir c’est aussi échanger, discuter. Alors à force de voir des gens assis, j’ai décidé d’ouvrir une nouvelle série.
Ils sont tous là, les gens que je côtoie depuis 35 ans. Ils font que la Croix-Rousse représente un quartier où il fait bon vivre et où les gens qui se croisent s’arrêtent pour se parler, échanger un salut, un sourire, un regard…
L’été à la Croix-Rousse les gones n’ont qu’une idée en tête : sortir de chez eux et se rencontrer dans les rues en pente. Entre gones on se sent plus libre…
A la Croix-Rousse, on peut voir des jeunes et des moins jeunes glaner à la fin des marchés. Pour certains, c’est un choix de vie, dépendre le moins possible de la société marchande, et pour d’autres une nécessité vitale. Les bennes sont là aussi pour que des marchandises s’échangent car tout se recycle.
