Le monde n’est pas complètement acquis à la résistance. La révolte gronde, mais n’efface pas le vieux monde. Les bombages ne sont pas des bombes… d’ailleurs, des bombes pour quoi faire ?
Pour l’heure, comme chaque année, je vais chercher un peu de paix sur ma montagne natale… la haut il n’y a pas de bombages, mais des explosions de couleurs. Peut-être que je vais quand même y graver NO BORDER !!!
Nos artistes s’en donnent à cœur joie et nous présentent ces personnages qui viennent, comme des bandes dessinées, raconter la vie…
Il est quelquefois dur de vous présenter des bombages classés de façon sensée et « scientifique ». Je vais essayer autre chose aujourd’hui : vous les présenter par couleur. On commencera par le vert…
Ce dimanche matin j’ai vu Sword (ou Swork ?) en action. Il venait de placer un de ces « vieux » tableaux (Adam et Eve) montée Saint-Sébastien. Il m’a raconté aussi être l’auteur de tags et graffitis dont vous avez aujourd’hui un échantillon.
L’art, ce n’est pas seulement à la rue, mais c’est une action quotidienne qui nous restitue nos rêves (parfois cauchemardesques) et titille nos sensibilités toujours à fleur de peau…
Merci S… et si tu nous lis, prend contact avec nous pour qu’un jour on échange sur nos pratiques. Merci.
Un style direct, une écriture ferme et lisible, un message percutant… et ce n’est pas fini !
Engagé-e-s dans la récolte de la révolte, militant-e-s de l’expression comme sentiment à partager… ces artistes de l’éphémère entrent dans l’immortalité virtuelle.
Au commencement c’est toujours du barbouillage… puis naissent des œuvres éphémères, ou bien durable, comme l’écologie verte, le soleil un peu jaune, un peu rouge, presque jamais noir…
Voilà ce que disait Dany, l’autre soir à la télé… Un point commun avec nos anti-Sarko ?
Après la trêve électorale,
des messagers iconoclastes
déchirent le voile
après la trêve socialiste,
des anarchistes travestis en poètes
déchirent les maux
Après la trêve électorale
des opinions s’affichent dans nos rues
tels des rêves piquants
mais combien mobilisant ?
(C’est décidé, demain je vais teindre mes cheveux et ma barbe blanche!)
Pendant que les artistes travaillent la nuit pour décorer nos murs, les Pénélopes bossent la journée pour défaire le travail des premiers.
Remarquez, j’y vois un certain avantage : le terrain nettoyé, les artistes peuvent s’exprimer de nouveau. Et comme l’art du graff est éphèmère, nous dirons que ces deux populations se complètent parfaitement.
