Lecture croix-roussienne – les Communards à Lyon • 23/10/15
Les communards à Lyon – Les insurgés, la répression, la surveillance
La répression de l’insurrection de la Guillotière, le 30 avril 1871, enterre définitivement les espoirs de révolution sociale des communards lyonnais qui, depuis la chute du Second Empire et la proclamation de la République, le 4 septembre 1870, essaient de soulever la ville. Pourtant, l’anarchiste et révolutionnaire russe Michel Bakounine lui-même pensait que l’esprit historique de révolte de Lyon en faisait une des villes les plus propices pour lancer le mouvement qui affranchirait tous les peuples. Et si celui-ci a marqué de sa présence les mouvements communalistes lyonnais, il ne fut pas isolé dans son combat et ne représente pas à lui seul un mouvement riche et complexe.
Bien loin d’être une simple copie de la Commune de Paris, la Commune de Lyon a une histoire et un retentissement propre, sa répression aussi. Les communards étaient bien souvent considérés par ceux qui les combattaient comme un ramassis d’exaltés, de voleurs, d’ivrognes, de criminels « excitant à la guerre civile », et, contre eux, on mobilise toutes les instances répressives de l’État. Une vision, une réaction dictées par la peur et le mépris pour des hommes et des femmes dont les parcours forment une nébuleuse de vies multiples.
96 pages – 18 euros.
Pour le commander :
Lectures – série 10 • 25/08/10
Quai de lecture • 16/07/10
Lectures – série 9 • 20/05/10
J’aime la lecture, le soir dans mon lit, les orteils bien écartés, lorsque j’enfourche mes lunettes qui me permettent de caresser les mots noirs sur la page blanche. J’aime la lecture… mais aussi observer toutes ces personnes qui se concentrent, sur une ligne (ou sur un écran !) loin de leur lit. N’assistons-nous pas là au retour du printemps éternel ?
Lectures – série 8 • 11/03/10
La lecture est un bien collectif. J’espère que nous aurons toujours assez de papier pour imprimer les mots qui nous étreignent, et ceux qui nous incitent à regarder de plus près ce qu’il y a de l’autre côté du pont. Que vive la lecture, même celle que, de temps en temps, je fais dans tes mains pleines de flocons de neige, et bientôt de rayons printaniers.