L’anthropologie urbaine nous rend compte d’une main graffée, d’un oiseau qui est de passage, de baisés qui se plantent, de plantes sauvage qui s’habillent de noir, de moto-chevaux qui soutiennent la poésie, des Mario qui énervent Elsa et sa cousine Libera, et des fleurs qui naîtront malgré les histoires tragiques de la British Petroleum et du magicien Maloke !
Mes ami-e-s, la santé publique est une sorte d’alchimie qui devrait pouvoir marcher à côté de nos contemporains, main dans la main, dans nos quartiers embaumés par les fleurs dont cette saison nous fait cadeau. Mais alors, quoi faire avec ces quelques jeunes (une trentaine) qui se maquillent avec ce masque insupportable du nazifascisme ?
Des tags, des manifestations, de la pédagogie, de la politique au quotidien… la route n’est pas longue, mais elle demande votre contribution ! À vos plumes, citoyennes et citoyens !
Peut-être ne s’agit-il pas là d’une empreinte écologique, mais une façon de ne pas laisser les murs dans leur neutralité presque muette.
Allez, à vos pochoirs !
Ce jour-là, en descendant vers mon travail, je suis passé, par «hasard», dans cette rue où une jeune fille fignolait sur le mur le pochoir qu’elle venait de bomber. J’aurais voulu l’interroger sur les raisons qui l’avaient poussée à venir taguer… et puis je me suis contenté de lui dire que c’était très joli. Elle m’a souri et m’a dit merci.
Entre chats et rats, je miaule et couine pour la défense de nos ami-e-s… qu’ils, qu’elles soient dessiné-e-s dans sur nos murs ou bien dans nos petits cœurs.
Dans nos poches, il y a un peu de tout. Nos imaginaires ricochent de la politique au sexe, de la poésie au sourire ou à la tristesse de nos contemporains qui prennent le temps de remplir leurs pochoirs pour nous le dire…
Voici que, de pochoir en pochoir (certains reviennent, d’autres sont tous neufs), nous allons partager des chemins qui pétillent dans nos ateliers poélitiques, ou si vous voulez dans nos alcôves d’artistes !
Oui, disent-ils, vivre libre ou mourir. Oui, j’entends votre hasta siempre !
La semaine passée, j’ai quitté pour trois jours les Pentes et le Plateau pour me rendre chez nos cousins transalpins engagés dans des structures alternatives du quartier de Bovisa, à Milan. Ce voyage s’insère dans le projet mon village dont l’objectif est justement de mettre en contact des structures, des activités et des personnes actives dans leurs quartier pour échanger, réfléchir et puis continuer à imaginer une politique au quotidien… car le monde changera, c’est sûr. Et nous aimerions quand même que celui ci soit empreint de l’utopie de nos désir.
La délégation lyonnaise croix-roussienne était composée de membres du CEDRATS, de Radio Canut, de la CREFAD, de l’Autre côté du pont, de la FAC et de la MJC du vieux Lyon.
Suivons-nous les un les autres…
Drame à la Croix-Rousse ! Et pourtant j’avais prévenu début janvier que, si nous n’y prenions pas garde, les fourmis géantes allaient nous envahir.
Et bien ça n’a pas loupé ! La faute à qui ? Certainement pas à moi.
De pochoirs en pochoirs nous allons graver un monde meilleur… suivez-nous de mots à mots et de couleurs en lumière !
