Je me suis rendu, début septembre, à une rencontre internationale de centres de documentation libertaires, à Pise. De ces quelques jours en Italie, je rapporte des images de graffitis et de pochoirs qui font écho à ce que je vous montre depuis un an et demi sur ce blog.
Comme quoi les graffitis sur les murs, les bombages politiques (anarchistes) et les pochoirs sont une constantes du paysage Croix-Roussien. Aujourd’hui nous verrons les années quatre-vingt et, demain, on se penchera sur les années quatre-vingt-dix.
Les pochoirs permettent de multiplier (à l’infini ?) le graffiti et d’en faire un artisanat. L’artiste (l’artisan ?) travaille alors sur un support aux dimensions limitées et il faut qu’il ou elle, en peu de mots ou en peu d’images, trouve le déclic qui nous interpelle : « L’amour est un sens unique » en est l’exemple frappant, jouant sur les mots et les sens justement…
J’ose à peine me demander quand ça va se terminer. Tous les jours (ou presque), de nouveaux pochoirs ! Quelle imagination débordante !
Longue vie aux artistes pochoiresques !
Le pochoir est un art qui se conjugue au quotidien, sur les murs de la Croix-Rousse. Nous avions commencé ce blog avec des pochoirs, en avril 2008… et nous continuons un an après car ceux et celles qui s’expriment à travers ces cartons ont plus d’un tour dans leur mouchoir… vous le constaterez dans les semaines qui viennent !
« L’art est à la rue », dit ce pochoir. Et, ça, on veut bien le croire. La preuve encore une fois avec cette série d’images, prises au hasard de mes pas dans ma Croix-Rousse alternative.
La culture du pochoir n’est pas prête de s’éteindre car les sources d’inspiration sont de plus en plus larges… et percent le cœur de nos pupilles !
Les pochoirs sont toujours aussi beau et on a la chance d’en voir toutes les semaines de nouveaux.
Hier (pas dans la vraie vie mais dans la vie du blog), le photographe levait le nez pour admirer le ciel de printemps… Aujourd’hui, il regarde la mère-terre et nous montre les graffitis de la chaussée et les pochoirs de sol.
Ces jours-ci, des mains fermement convaincues qu’il y a une conscience en chacun/e de nous, ont pris la peine de fabriquer des pochoirs, d’acheter (?) de la peinture spray (noire et rouge) et puis se sont baladées sur les Pentes enfin de la réactiver.
Il y en a qui disent que c’est urgent, d’autres, notamment en Guadeloupe commencent à s’insurger contre la profitation…
Joignons-nous à ces mains qui se soulèvent !
