Et puis…
Ce samedi 20 décembre 2008, et ce n’est pas rare, dans ma Croix-Rousse alternative ou juste à ses pieds, on a pu croiser plusieurs manifestations
En solidarité avec les révoltés grecs (voir à l’image du jour), et puis voilà encore ceux et celles qui prônent la vélorution…
Quand je penses à tous les slogans que cette place a entendus depuis des siècles, j’en ai le tournis vélorutionnaire…
Mes ami-e-s anarchistes et écologistes ne m’ont pas encore envoyé leur cadeau de fin d’année. Heureusement que, ce samedi après-midi, des membres de l’association VLM (Vivre la moto) sont arrivés place de la Croix-rousse habillés en Père & Mère Noël pour nous faire partager leur amour pour ces bolides à deux roues… et des papillottes…
Hier, samedi 20 décembre, une centaine de personnes, de très jeunes personnes et des plus âgées (like me) se sont rassemblées au pied des pentes, puis sont allées place Sathonay pour rappeler que la police assassine en Grèce comme en France. Des pétards et quelques fumigènes ont donné un peu de couleurs et fait un peu de bruit. Et puis ? à suivre…
Peut-être que cette année il n’y aura pas trêve des confiseurs (ou des confesseurs ?).
Allez, les mauvais jours finiront bien un jour !
Cabiria (cabiria@wanadoo.fr), association se trouvant au bas des pentes et dont l’objectif est de développer une action favorisant la santé communautaire, avait organisé un petit rassemblement place des Terreaux. A côté des vrais reporter (nombreuses-nombreuses) votre amateur-photographe était là…
Ma fille, comme des centaines de lycéens et lycéennes, est descendue du plateau pour rejoindre la manif anti Darcos en ville.
Puis elle est rentrée au bercail, un peu dépitée à cause des «casseurs» qui s’en sont pris manu militari à quelques personnes les sollicitant à ne pas lancer des fumigènes dans la foule car ça pouvait être dangereux. Une de ses amies a d’ailleurs été touchée.
J’ai essayé d’expliquer ce phénomène, mais je ne crois pas avoir eu les arguments pour…
À part cela, voir des milliers de jeunes se «mobiliser», cela fait chaud au cœur…
Le comité de soutien lyonnais aux inculpés de Tarnac organisait un rassemblement ce soir, place de l’Opéra. Vin chaud pour encourager les militants. Ensuite, repas à prix libre au CSA (Centre social autogéré), sur les pentes de la Croix-Rousse.
Et enfin la mobilisation continue tous les jours dans les écoles d’ici (voir nos photos) et d’ailleurs…
Nombreuses ont été les personnes descendues des Pentes pour participer à la manifestation contre les expulsions des familles et des jeunes majeurs scolarisés sans-papiers. J’ai délaissé mon travail (j’ai le privilège de pouvoir le faire) pour vous raconter en quelques images cette initiative qui a vu se rassembler entre 500 et 1000 militant/e/s, familles, instituteurs, quelques étudiants, etc.
À suivre.
C’est la contribution de la Croix-Rousse alternative. Venez le plus nombreux possible, le mercredi 3 décembre à 14h30, place des Terreaux. Ils sont devenus fous et s’en prennent aux enfants. Mais la police s’en est déjà pris aux enfants, l’histoire a tendance à resservir les plats. Et ceux qui proclament leur soif de réforme ne font que ressortir les vieilles lubies réactionnaires, rétrogrades et xénophobes. Et si vous ne pouvez pas aller manifester, venez signer la pétition contre les expulsions des familles et jeunes majeurs scolarisés sans papiers, chez nous, au marché…
En ce 11 novembre 2008 j’ai sacrifié ma sieste pour me relier à cette centaine d’anarchistes, libertaires et anarchosyndicalistes lyonnais (dont beaucoup sont descendus, comme moi, de la Croix-Rousse) et pour scander des slogans comme celui qui m’est cher: « À bas toutes les armées ! » En ce triste après-midi automnale, pendant le défilé, mon attention a été retenue par la réaction de quelques jeunes et moins jeunes badauds (et badauses ?) qui, apparemment, n’apprécient pas notre présence dans ce centre ville où la guerre commerciale, tout en douceur, avait ouvert ses portes aux citadins et citadines, en ce jour férié.
C’est ainsi que j’ai entendu, par exemple, sortir de la belle bouche d’une demoiselle : « Qu’ils aillent travailler ! » Ou encore de celle plus nerveuse de cet homme de mon âge (54 ans et 6 mois) en costume et un parapluie assorti à sa cravate sous le bras : « Mais c’est honteux ! »
Et pourtant une société sans armées nous permettrait d’envisager un avenir moins sanglant.
Alors, ô braves gens, de la croix-rousse et d’ailleurs, nous vous donnons rendez-vous pour les prochaines défilés… sans armes… Oups ! Je voulais dire sans armées !
