Tagueur en action
Il était 14 heures 30, en plein jour donc, et je descendais les pentes pour me rendre au turbin. J’étais un peu distrait par la discussion que j’avais avec l’ami Pierre, par ailleurs notre imprimeur préféré, quand tout à coup je m’aperçois qu’un tagueur taguait… Ah bon ? J’étais pressé, mais j’ai sorti quand même mon arme. Probablement le nouveau propriétaire lui avait demandé de réaliser une fresque pour «cacher» les graffitis qui avaient recouvert la façade de cette nouvelle demeure «moderne», une ancienne petite maison qui avait été un squat pendant quelque temps.
Apparemment je n’étais pas le seul curieux, puisqu’une dame s’est approchée du tagueur pour le questionner. Ce dernier l’a rassuré, ce n’était pas une action sauvage… mais artistique.
Ce que j’en ai déduit de leur petite conversation. Quant à nous, il nous reste à réfléchir sur la différence entre l’expression artistique et celle militante, entre le savoir faire et le besoin d’exprimer un sentiment aussi petit soit-il…