Tristesse sans fin
Dimanche matin :
Timidement on « répond » par un rassemblement place des Terreaux (samedi soir des dizaines de personnes, mais ce n’était pas la foule de janvier). Devant le lycée Saint-Exupéry, ce matin, j’ai trouvé ce linceul
et puis, dans une ruelle, un peu caché, ce pochoir noir et gris…
Gris comme mon âme.
Et ce soir, à 17 heures, y aura-t-il du « monde » pour dire non à la violence, non aux bombes, non à la guerre… non au carnage… non, non, non !!!
Après le rassemblement :
Encore timidement, du bout des lèvres, ce dimanche de novembre on a entendu parler de l’attachement à une France aux valeurs universelles, par des pochoir, des linceuls, des rassemblements, pas océaniques, mais ceux réservés à l’esprit militant que mes ami.e.s croix-roussiens, mais aussi celles et ceux qui viennent d’autres quartiers de Lyon, manifestent régulièrement et assidûment, Place des Terreaux.
Voilà résumé, une journée où la tristesse a tissé encore un maillon de cette toile nous empêchant de penser à ce monde dont nous rêvons depuis longtemps, très longtemps, peut-être trop longtemps…