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COLLECTIF
Tout est relatif : peut-être !
Les valeurs, les normes de la morale et de la connaissance n’ont-elles un sens que dans les civilisations qui les ont produites, ou peuvent-elles valoir pour l’humanité tout entière ? Les concepts de liberté, d’égalité, de raison ont-ils des fondements objectifs et universels, ou sont-ils dépendants du contexte, des conventions ? Les textes qui suivent tiennent pour l’un ou l’autre de ces termes, tout en visant un monde sans domination ni exclusion.
Contributions de : E. Amodio, J. Clark, E. Colombo, E. Donini, T. Ibanez, V. Stolcke.
Tomàs Ibaniez, qui est sociologue, Elisabetta Donini, physicienne, et Emanuele
Amodio, anthropologue, défendent le relativisme dans le cadre de leurs champs de
recherche. John Clark, philosophe, propose des éléments
pour rechercher une synthèse entre l’universalité de la condition humaine et les
spécificités des humains. Le texte de l’anthropologue Verena
Stolcke est une étude de cas sur la situation actuelle en Europe et sur les
théories qui appuient ou infirment les pratiques politiques. Pour Eduardo
Colombo, médecin psychanalyste, qui de longue date écrit régulièrement dans les
publications anarchistes, la liberté et l’égalité, postulées comme valeurs
universelles et autonomes (autoréférentes), construisent le seul espace politique dans
lequel la diversité peut exister.
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