Brassens à Marseille, au CIRA, avec Meille
En décembre, Brassens fait un tour au CIRA de Marseille. Il sera peut-être question de Brassens anarchiste, mais surtout de Georges, fils de l’Italienne, comme il appelait affectueusement sa mère, née Elvira Dagrosa (voir un précédent billet sur ce blog : Brassens était anarchiste et « italien »). Puisque Brassens se paie un tour chez les anars, c’est l’occasion d’aller lire sa notice dans le Maitron, ce fabuleux outil de recherche qui comporte des dizaines de milliers de biographies, et notamment celles de nombreux anarchistes français. Surprise, le Maitron ne consacre pas une mais bien deux notices. La première ne fait pas du tout mention des ascendances italiennes de Georges (qui lui même ne savait pas que ses grands-parents maternels venaient de la Basilicate), contrairement à la version nouvelle, toute récente (2017 semble-t-il), où il est souligné qu’Elvira était originaire du sud de l’Italie. Puis on ne réussit pas tout à fait à échapper aux stéréotypes: « Avec sa mère, Georges Brassens découvrit tôt la musique traditionnelle italienne et s’initia dès son jeune âge à la mandoline. » Pour savoir quel était vraiment le premier instrument de Georges, avant le piano et la guitare, et pour échanger sur les musiques « italiennes » qu’il écoutait dans sa jeunesse, venez au CIRA à Marseille. Grâce à Meille, la rencontre sera illustrée en musique.