Paléontologie: quelques vues du courant communiste international sur Bakounine
René Berthier a récemment attiré mon attention sur deux articles de la Revue Internationale, vieux de dix ans déjà (et disponibles en ligne ici et ici). Cette revue est l’organe théorique du Courant communiste international dont la devise est, étrangement, « prolétaires de tous les pays, unissez-vous! » (mais où vont-ils chercher tout ça?).
Si, par extraordinaire, vous ne connaissiez pas cette organisation internationale et ne maîtrisiez pas sa différence d’avec les bordiguistes et les conseillistes (ce qui devrait pourtant être le but de tout être humain normalement constitué), vous pouvez vous rendre sur la page wikipedia qui lui est consacrée. Vous y apprendrez par exemple que, pour ce courant, les anarchistes font partie de la « gauche de l’appareil politique du capital » (mais aux côtés de tant d’autres – en fait tous les groupes gauchistes à l’exception du Courant communiste international). Malgré l’intérêt intrinsèque que l’on doit évidemment porter à ce groupe, c’est pour une autre raison que le double article en question, qui revient, au titre de « questions d’organisation », sur les conflits dans la première Internationale, m’a paru intéressant. C’est qu’il condense, sous une forme grossie, les principales caractéristiques de la manière qu’ont les publications marxistes traditionnelles de se rapporter à ce qu’on appelle souvent « le conflit entre Marx et Bakounine ». On notera d’ailleurs que dans le titre de ces deux articles, il n’est pas question de conflits au sein de l’Internationale, mais d’abord de « la première Internationale et la lutte contre le sectarisme » et de « la lutte de la première Internationale contre l’Alliance de Bakounine », c’est-à-dire de la lutte d’un organisme sain pour se débarrasser d’un corps étranger (plus loin, on verra qu’il est question d’une lutte d’autodéfense de l’AIT contre ses destructeurs). Comme je veux moi aussi que tous les prolétaires s’unissent, je me propose dans ce billet de regarder un peu dans le détail ce double concentré d’idéologie anti-anarchiste.
Le premier article est centré sur les conceptions de Bakounine et leur caractère erroné. Quiconque s’est déjà frotté à un texte de Bakounine n’en croira pas ses yeux à la lecture de quelques révélations stupéfiantes. Tout d’abord, le révolutionnaire russe « représentait la vision élitiste petite-bourgeoise des « chefs géniaux » dont la clarté politique et la détermination extraordinaires étaient supposées garantir la « passion » et la trajectoire révolutionnaires. » L’usage des guillemets est ici savoureux, puisqu’il donne à penser qu’ils restituent une citation de Bakounine ou de ses amis alors qu’il n’en est rien. Tout au plus pourrait-on souligner l’insistance de Bakounine sur la passion révolutionnaire, mais celle-ci était censée constituer la base du recrutement des membres de son organisation, et en aucun cas de ses prétendus chefs. En second lieu, Bakounine aurait défendu des conceptions individualistes. « Ce n’est pas l’organisation de classe qui l’intéressait, mais son propre statut personnel et sa réputation, sa « liberté » anarchiste ou ce qu’on appelle aujourd’hui « réalisation de soi ». Pour Bakounine et ses semblables, le mouvement ouvrier n’était rien d’autre que le véhicule de la réalisation de leur individu et de leurs projets individualistes. » C’est beau comme du Engels prétendant que Bakounine avait baptisé « anarchisme » l’amalgame qu’il avait constitué entre Stirner et Proudhon (Ludwig Feuerbach ou la sortie de la philosophie classique allemande). Enfin, vous apprendrez que Bakounine était un tenant du « factionnalisme petit-bourgeois » et un représentant de « l’attitude conspiratrice de la bohème déclassée ».
En matière historique, l’article rapporte des choses tout à fait fantaisistes – par exemple, c’est en tant que réfugié politique que Bakounine serait arrivé en occident au début des années 1840, et « avec déjà derrière lui l’histoire d’une conspiration politique », ou encore « Bakounine a fui les ouvriers d’Europe occidentale pour les déclassés d’Italie », en arrivant à Naples il aurait « fondé l’Alliance internationale de la social-démocratie » (problème de traduction? mais de toute façon, Bakounine est arrivé à Naples en 1865 et n’a cofondé l’Alliance qu’en 1868), etc. etc. On notera aussi l’intérêt démesuré que porte l’auteur de l’article à la brève adhésion de Bakounine à la franc-maçonnerie lorsqu’il arriva en Italie – ce qui permet de constater que la franc-maçonnerie ne fournit pas seulement des marronniers aux hebdomadaires, mais aussi aux communistes internationaux!
Venons-en maintenant à la restitution du conflit au sein de l’Internationale. L’introduction du second article annonce la couleur. Il s’agit pour son auteur de montrer comment l’Alliance de Bakounine s’y est prise pour prendre le contrôle de l’AIT et la détruire, mais cela dans une perspective plus large (et plus édifiante pour le lecteur – la conclusion y reviendra d’ailleurs): l’enjeu est de voir quelles sont les tactiques employées par « la bourgeoisie et le parasitisme » contre le mouvement ouvrier. La thèse générale, c’est que Bakounine faisait partie d’un complot pour détruire l’AIT. Mais ce complot est à deux niveaux: il y a d’abord le « complot caché » de Bakounine, avec son organisation secrète, pour prendre le contrôle de l’AIT et « détruire sa nature prolétarienne », mais ce complot n’est lui-même que l’une des pièces du grand complot des classes dominantes pour détruire l’Internationale. Disons d’abord un mot de cette rhétorique complotiste. Comme on le sait, les théories du complot sont la manière la plus commode qu’ont trouvée les paranoïaques pour se rassurer. Ici, ce qui est intéressant, c’est que le « complot caché », celui de Bakounine donc, fonctionne comme la partie visible de l’iceberg, car derrière il y a un complot (encore plus caché donc?) de plus grande ampleur. Le problème, c’est évidemment l’articulation entre les deux niveaux. L’article nous dit simplement que le complot bakouninien a été manipulé « souvent à son insu » (mais donc pas toujours!) par les classes dominantes, qui tiraient les ficelles – et c’est bien naturel, car il faut bien que les classes dominantes dominent, et comment pourraient-elles le faire autrement qu’en tirant sur des ficelles? Pour ce faire, elles ont utilisé la presse, qui a donné la plus grande publicité aux amis de Bakounine, mais aussi des espions et des agents provocateurs qui étaient tous du côté de Bakounine. Et quand la police arrêtait des militant de l’AIT, c’était évidemment pour permettre à Bakounine d’y progresser. Bien entendu, l’article n’étaye pas ces accusations, aisément réfutables (notamment par le fait que des espions, il y en avait dans tous les camps).
En revanche, ce qui est curieux, c’est qu’il fournit une explication alternative à la destruction de l’AIT, et même, si l’on pousse un peu, une double explication. La première consiste à souligner qu’après l’écrasement de la Commune, il était inévitable que l’organisation décline parce qu’on entrait dans une nouvelle phase de la lutte de classes (ah, la capacité du marxisme à digérer les catastrophes et à en faire des étapes vers la victoire finale!). La seconde, en filigrane, consiste à dire que c’est finalement Marx et Engels qui ont détruit l’Internationale parce qu’ils avaient compris son déclin inéluctable: il s’agissait donc d’organiser sa fin en transférant son siège à New York, après le congrès de La Haye en 1872. Du coup, le complot dénoncé visait moins à détruire l’organisation qu’à l’empêcher de se détruire comme il faut…
Mais voyons un peu maintenant la manière dont sont relatés les rapports de Bakounine à l’AIT. L’article revient ainsi sur l’adhésion de Bakounine et des membres de son Alliance internationale de la démocratie socialiste à l’AIT en 1868 – en passant au passage sous silence le fait que Bakounine a d’abord adhéré individuellement avant que le reste de son organisation, issue d’une scission de la Ligue de la paix et de la liberté, ne demande à son tour son adhésion. Celle-ci aurait été refusée, nous dit l’article, du fait de « sa pratique organisationnelle non conforme aux statuts de l’Association ». Mais le texte qu’il cite dit tout autre chose: simplement, une organisation internationale, comme l’est l’Alliance, ne saurait devenir membre d’une autre organisation internationale, de sorte que ses sections doivent adhérer séparément et se transformer en sections de l’AIT. La suite de cette partie de l’article ne fait que reprendre les arguments développés par Marx et ses amis au moment du congrès de La Haye pour justifier l’exclusion de Bakounine, en n’insistant que sur les manœuvres de ce dernier (parfois bien réelles), et en passant sous silence leur équivalent du côté de Marx – et après tout, le congrès de La Haye en est la meilleure illustration, lui qui fut tenu spécialement dans le pays qui était le plus difficile d’accès pour les membres de l’Internationale qui étaient proches de Bakounine (et pour Bakounine lui-même, qui, en raison de sa participation à diverses insurrections, ne pouvaient passer par l’Allemagne et la France).
Vient ensuite la dénonciation du « cheval de Troie de la bourgeoisie » qu’aurait représenté l’organisation bakouninienne dans l’AIT. S’appuyant encore sur le fameux Rapport sur l’Alliance rédigé à l’occasion de l’exclusion de Bakounine de l’AIT, mais aussi sur le rapport commandé par le conseil général à Nicolas Outine (militant russe doté d’une haine tenace pour Bakounine et qui, après cet épisode, rentrera en Russie en demandant pardon au tsar), l’article mêle péniblement des considérations sur les origines « bourgeoises » de l’Alliance (puisqu’elle est issue de la Ligue de la paix et de la liberté, « organe de la bourgeoisie européenne occidentale influencé par la diplomatie secrète du Tsar de Russie » – il fallait y penser) et sur le fait que se trouvent en son sein des déclassés (et donc pas des prolétaires pur jus), comme Bakounine lui-même le souligne du reste (et comme les lecteurs de ce blog le savent). Curieusement, tout cela me rappelle une lettre de Bakounine au début de l’année 1848 dans laquelle il souligne que les communistes allemands (au centre desquels figure Marx) lui sont devenus insupportables, notamment parce qu’ils qualifient tout de bourgeois alors qu’ils ne sont eux-mêmes que des petits bourgeois de la tête aux pieds…
À ce stade de l’article, je me suis dit qu’en dehors de sa mauvaise foi crasse, celui-ci pêchait par excès de personnalisation en semblant ramener un conflit profond au sein d’une vaste organisation à l’opposition entre Marx et Bakounine. Seulement, ses auteurs s’en défendent d’une manière finalement assez comique : en substance, ils expliquent qu’il ne faut pas personnaliser le conflit, mais plutôt le considérer comme une lutte d’autodéfense de l’organisation contre ceux qui veulent la détruire. En somme, ce n’est pas Marx qui se bat contre Bakounine, mais toute l’organisation contre Bakounine, lequel, on l’a vu, a ourdi un complot contre elle, se faisant ainsi l’instrument, peut-être involontaire, des classes dominantes. Cela permet de passer sous silence le fait qu’à l’issue du congrès de La Haye, la plus grande partie des sections opta pour l’autonomie (donc contre la centralisation de l’organisation dont l’article fait l’éloge en la renommant « discipline révolutionnaire) et que la question de la participation à la politique officielle divisait profondément l’organisation – donc qu’on ne saurait résumer ce conflit à un conflit de personnes, ni même à une lutte d’autodéfense contre quelques brebis galeuses. Il est d’ailleurs assez amusant de constater que l’auteur de l’article fait l’éloge du rôle joué par Édouard Vaillant contre Bakounine, ce même Vaillant qui, avec les blanquistes, allait subir le même sort quelques temps plus tard.
Vient alors le morceau de bravoure de l’article, celui que j’attendais avec une certaine gourmandise: la question des rapports entre Bakounine et Netchaïev. Et je n’ai pas été déçu : Netchaïev aurait été l’émissaire de Bakounine en Russie (et il est vrai qu’il se présenta comme tel, mais aussi comme représentant de l’AIT, si l’on en croit l’article), d’ailleurs celui-ci lui aurait fourni une justification idéologique avec la morale jésuitique du Catéchisme révolutionnaire (double erreur : il s’agit d’une allusion au Catéchisme du révolutionnaire, et celui-ci, de la main de Netchaïev, ne peut être confondu avec le Catéchisme révolutionnaire, programme politique et social du Bakounine des années 1864-66), par conséquent on pourrait légitimement soupçonner Bakounine d’être un agent provocateur, ou du moins d’avoir bénéficié de la complaisance de la police politique du tsar. Comme il est doux de retrouver, sous la plume de personnes qui dénoncent par ailleurs la « contre-révolution stalinienne » une rhétorique rigoureusement identique à celle d’un Jacques Duclos…
La conclusion de l’article nous renseigne sur ses intentions édifiantes : la révolution n’est pas un dîner de gala et « la construction d’une organisation prolétarienne révolutionnaire n’est pas un processus paisible » ; il faut se méfier « des attitudes petites-bourgeoises et autres influences déclassées et intermédiaires » ; l’histoire de l’AIT montre comment on lutte contre « le sabotage planifié organisé par la classe ennemie » et l’exclusion de Bakounine est « une exemplaire leçon d’application de la méthode marxiste dans la défense et la construction de l’organisation communiste ». Dans les organisations gauchistes, la rhétorique est d’autant plus internationaliste et unitaire que le groupuscule, en général scissionnaire, est d’une taille plus réduite. De même ici, il semble donc que cette méditation sur le passé de la première organisation ouvrière internationale ne serve finalement qu’à bétonner les murailles d’un petit cénacle qui ne survit que par la conviction que tous les autres groupes, surtout ceux qui sont les plus proches de lui, ne sont finalement que des déguisements empruntés par l’ennemi. Rétrospectivement, on ne peut considérer qu’avec amusement le fait que la lutte contre l’anarchisme, dans le premier des deux articles, soit placée sous la bannière de la lutte contre le sectarisme…
Je commence ma journée très tôt parce que ma chienne Boogie * réclame sa petite inspection matinale du jardin pour aller arroser mes plantes – et éventuellement leur fournir un peu d’engrais. Le rituel veut qu’ensuite je consulte mes mails en buvant mon café brûlant, comme l’exigeait Bakounine : « Le café doit être chaud comme l’enfer, noir comme la nuit et doux comme l’amour. »
La plupart du temps c’est la routine, consistant à effacer les mails du gars qui veut absolument me guérir de ma timidité, de ce connard qui veut me vendre des doubles vitrages, de cet autre qui veut me persuader que ma mutuelle n’est pas bonne, et de la connasse qui tient absolument à me faire gagner beaucoup d’argent à condition que je clique « ici », mais que je ne peux pas mettre sur la liste des indésirables parce qu’elle change à chaque fois de prénom. Une fois ces opérations terminées, il reste les mails habituels de camarades m’informant de ceci ou de cela – mais la routine n’est pas pour moi quelque chose de négatif, c’est la preuve que le monde tourne, et sans la routine il ne tournerait pas.
De temps en temps, cependant, il y a un de ces courriers qui vous éclairent votre journée et que vous lisez goulûment. Comme ce matin avec le coup de gueule de Jean-Christophe Angaut.
J’ai toujours eu une certaine tendresse pour les conseillistes, je ne sais pas pourquoi. Pas le genre de tendresse qu’on peut avoir pour son chien ou son chat (j’en ai quatre) ; le genre de tendresse qu’on éprouve pour le type dont le délire argumentatif est aussi fascinant qu’innocent, et dont on se dit : « Qu’est-ce qu’il va encore trouver, cette fois ? »
Ce sont des gens dont l’attitude révèle une forte dose d’autisme (on ne voit rien de ce qui se passe autour de nous), de névrose obsessionnelle (les anarchistes, c’est de la merde mais on passe beaucoup de temps à les critiquer) et de sociopathie (la dictature du prolétariat doit être appliquée avec la plus extrême rigueur). Bref, ils sont complètement à côté de la plaque.
Leur mode de raisonnement est tout à fait captivant : la réalité n’existe pas. Les faits n’existent pas. La seule réalité, les seuls faits sont ceux auxquels les conseillistes eux-mêmes attribuent une réalité. En philosophie, ça s’appelle de l’idéalisme. Le plus marrant est que ces gars-là se réclament férocement du matérialisme. Il est vrai que comme c’est un matérialisme « dialectique », on peut triturer la réalité.
Malheureusement pour eux, ils sont relativement incultes, mais ils sont capables de proférer avec le plus grand aplomb les plus invraisemblables contre-vérités.
Si on lit attentivement leurs textes, ils ne font que proférer des opinions, ils ne fournissent jamais des références évoquant des faits avérés. Ces gars-là ont une vision idéologique de l’histoire. Je veux dire par là qu’ils ne raisonnent jamais avec des faits mais avec des opinions qui confirment leur propre vision de l’histoire. Opinions fondées sur l’interprétation des faits fournie par Marx ou Engels.
Un exemple : le transfert du siège de l’AIT à New York.
Pour se faire une opinion sur cet événement, la méthode normale consisterait à consulter le plus possible de documents d’époque, en particulier la correspondance des acteurs de cet événement, et pas seulement Marx et Engels, et pas seulement les partisans de ceux-ci. Une telle consultation permettrait de constater un faisceau de probabilités sur le choix de New York et on arriverait rapidement à la conclusion que Marx Engels voulaient soustraire la direction de l’Internationale à quiconque qu’à eux-mêmes, et surtout aux Genevois qui s’étaient portés candidats, et que la solution la moins pire pour eux était de la confier à un mec s’appelant Sorge, vivant à New York, un des rares en qui ils pouvaient avoir un minimum confiance (mais pas trop). Ça, c’est, disons, la méthode rationnelle.
La méthode idéologique, c’est celle du CCI, c’est-à-dire une explication fondée sur ce qui les arrange en fonction de l’opinion qu’ils se font de l’événement.
Une des choses qui m’avaient fascinées, chez eux, c’est cette sorte de complexe d’infériorité qu’ils suscitent chez beaucoup d’anarchistes – à cause précisément de l’assurance de leur discours, la plupart du temps fondé sur rien de tangible, mais qui fait illusion sur des militants peu formés, comme le sont souvent les anarchistes.
J’avais envoyé à Jean-Christophe le lien de ces deux articles du CCI parce que je les trouvais marrants. Il m’a répondu qu’il n’avait pas le temps de les commenter. J’étais néanmoins persuadé qu’il le ferait.
Il l’a fait.
Un petit piège innocent que je lui ai tendu.
J’espère qu’il ne m’en voudra pas…
René
PS. Pour ceuzes que ça intéresse, il y a une rubrique « Communisme des conseils/Ultra-gauche » sur le site Monde-nouveau.net (http://monde-nouveau.net/spip.php?rubrique39)
Je vous conseille particulièrement l’étude suivante : http://monde-nouveau.net/spip.php?article486
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(*) Voir « Rencontre entre bakouniniens à Paris : http://atelierdecreationlibertaire.com/blogs1/bakounine/rencontre-entre-bakouniniens-a-paris-424/).
Le CCI, Courant communiste international, et non pas Courant conseilliste international comme le dit par erreur l’article d’Eric Vilain mentionné ci-dessous, n’a rien à voir avec le conseillisme ou socialisme des conseils, que les anarchistes ignorent encore trop souvent et qui a pourtant bien des points communs avec leurs positions. S’il est donc bien inutile de s’occuper du CCI, il n’est pas forcément vain de distinguer les deux courants.
http://monde-nouveau.net/IMG/pdf/reponse_a_critique_marxiste_de_l_autogestion_libertaire__3.pdf