Avenue Bakounine dans « Le plus mauvais groupe du monde »
Suite du feuilleton sur les rues qui portent le nom de Michel Bakounine ! Cette fois, ce n’est pas une rue de Morlaix ou de Tomsk, ce n’est même pas tout à fait une rue de cette planète puisqu’il s’agit d’une avenue du monde imaginaire construit par l’auteur portugais de bande-dessinée Jose Carlos Fernandes dans son album Le plus mauvais groupe du monde (Cambourakis, 2009). Je remercie Anatole Lucet d’avoir attiré mon attention sur ce petit détail.
Dans ce monde, qui semble tout droit sorti d’un roman de Borgès, et où les personnages, qui portent des noms qui rappellent l’Europe centrale, exercent des professions telles que « denteleur de timbres », « contrôleur municipal de briquets », « vérificateur météorologique » ou encore « cryptographe de seconde classe », l’avenue Bakounine croise l’avenue Thomas More. Au carrefour de ces deux artères, un « kiosque de l’utopie » a été installé, destiné à recueillir les suggestions des citoyens, suggestions qui ne sont jamais ramassées et dont on peut soupçonner qu’elles tombent dans un puits sans fond…
Je vous laisse découvrir les autres séquences où apparaît l’avenue Bakounine, dont je remarque simplement qu’elle semble, telle la rue Bakounine de Morlaix, avoir été plus ou moins tracée au milieu d’un no man’s land !