Articles avec le tag ‘confession’
Autoportrait d’un révolutionnaire en déroute (à propos de la Confession)
Plus de cinq années après la réédition de la Confession de Bakounine aux éditions du Passager Clandestin (que je salue ici, et auxquelles je souhaite longue vie), je donne le texte de la préface que j’avais écrite pour l’occasion.
Et quitte à donner dans l’auto-promotion éhontée, je rappelle que cette édition de la Confession est la plus fiable disponible sur le marché, notamment parce que nous avons corrigé quantité de patronymes qui avaient souffert de leur passage du latin au cyrillique, puis du cyrillique au latin, et parce que nous avons ajouté des notes pour chacun des personnages que mentionne Bakounine dans le texte. Bonne lecture! Lire la suite de cette entrée »
La Confession de Bakounine au Passager Clandestin
Le printemps et l’été ayant été bien chargés, je me suis rendu compte, lorsque l’automne fut venu, que je n’avais fait qu’annoncer la parution de la réédition de la Confession, et que je ne l’avais pas désannoncée, comme on dit à la radio. Mea maxima culpa (puisqu’il faut se confesser), mais mieux vaut tard que jamais.
Depuis le mois de mai 2013, il est donc possible de se procurer, dans toute bonne librairie (par exemple, à Lyon, à La Gryffe ou au Bal des ardents si vous l’achetez, et ailleurs si vous la volez), cette nouvelle édition de la Confession de Bakounine. Pourquoi préférer cette acquisition à l’un des 555 livres qui marquent la rentrée littéraire en France? Tout simplement pour les raisons suivantes: Lire la suite de cette entrée »
Réédition prochaine de la Confession de Bakounine
Autour du 15 mai prochain, l’excellente maison d’édition « Le passager clandestin » rééditera le texte de la Confession de Bakounine. J’ai rédigé la présentation et les notes de cette réédition, basée sur la traduction publiée en 1932 et réalisée par Paulette Brupbacher. C’est cette même traduction qui avait été rééditée en 1974 aux Presses Universitaires de France et que l’on trouve sur le CD-Rom des Œuvres complètes de Bakounine. Comme je l’ai déjà signalé sur ce blog à l’occasion d’un article sur cet ouvrage, une autre traduction existe en annexe du livre de Duclos. Bakounine avait rédigé ce texte au cours de l’été 1851, alors qu’il venait d’être livré à la Russie par l’empire d’Autriche (qui le détenait lui-même après qu’il lui eut été livré par le royaume de Saxe, puisque Bakounine avait été arrêté dans ce pays pour sa participation à l’insurrection de Dresde en mai 1849).
La collection « rééditions » dans laquelle sera publiée cette nouvelle édition de la Confession a pour particularité de faire précéder le texte d’une présentation par un spécialiste, et de le faire suivre d’un document contemporain qui suggère une actualité du texte réédité. Je vous laisse découvrir, en temps voulu, les parallèles qu’il a été possible de faire entre ce que raconte Bakounine dans ce texte et notre époque.
Bakounine à l’ombre de Jacques Duclos
Une recherche de plusieurs années sur un même auteur (ou sur quelque sujet que ce soit, sans doute) entraîne nécessairement chez celui ou celle qui s’y adonne, un certain nombre de dommages psychologiques collatéraux, qui vont de la monomanie à la perversion pure et simple. Par exemple, lorsqu’on travaille depuis plus de dix ans sur la pensée et l’action de Michel Bakounine, on se rend compte un beau jour que l’on s’est mis à collectionner tout ce qui se rapporte à ce personnage, depuis les enveloppes à son effigie jusqu’à des bustes fantaisistes, en passant par des livres douteux, voire fort mauvais. C’est une perversion de ce type qui m’a poussé à faire l’acquisition de l’ouvrage de Jacques Duclos intitulé, avec un sens de la nuance que l’on ne manquera pas de goûter, Bakounine et Marx. Ombre et lumière (Plon, 1974), titre que la couverture illustre d’une manière redondante pour les mal-comprenants.