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Intervention à la CNT: Bakounine et le syndicalisme révolutionnaire
M’étant rendu compte qu’en voulant parler d’une part du rapport de Bakounine à la politique, et d’autre part de la manière dont sa pensée est tout entière tournée vers l’action, j’allais en fait parler des rapports entre Bakounine et le syndicalisme révolutionnaire, j’ai finalement recentré mon intervention au festival de la CNT le 10 mai dernier sur ce thème, que j’ai décliné en trois temps (Bakounine militant de l’AIT, Bakounine et la politique, les rapports entre pensée et action). En revanche, je ne suis pas en mesure de fournir le texte de cette intervention, que je n’ai pas intégralement rédigé. Je suis donc contraint de vous laisser mon brouillon…
Cette intervention était pour moi la dernière entrant dans les commémorations des 200 ans de la naissance de Bakounine, et je dois confesser une certaine lassitude, toute provisoire, qui explique sans doute pourquoi je n’ai pas pris la peine de rédiger ce qui aurait été peut-être mon huitième texte de l’année sur Bakounine. Il n’y a évidemment pas besoin de commémorations pour parler de Bakounine, et c’est heureux car il n’est pas certain que je sois en bon état pour la prochaine, celle des 200 ans de sa mort, puisque j’aurai alors 100 ans. Toutefois, s’il le faut, décidons que nous sommes désormais entrés, depuis le 30 mai, dans l’année des commémorations des 200 ans du premier anniversaire de Bakounine – et ainsi de suite.
Bakounine et le concept de politique
Je donne ci-dessous, en deux langues (français et castillan), le texte de la conférence que j’ai prononcée à l’Université Nationale de Colombie dans le cadre du colloque El Bicentenario de Bakunin, qui s’est tenu à Bogota du 4 au 8 novembre 2014.
La version espagnole a été réalisée par Melina, présente à ma droite sur la photo (sur laquelle on peut admirer par ailleurs le dispositif de surtitrage de ladite conférence). J’ai simplement corrigé le titre, mais il est possible que demeurent quelques occurrences où à la place de la politica, il faille lire lo politico. S’il restait d’autres imperfections, cela tiendrait uniquement au fait que Melina n’a eu que tardivement mon texte, et qu’elle a donc dû le traduire assez rapidement (d’où aussi la disparition des notes dans la version espagnole). Je profite de ce billet pour adresser mes chaleureux remerciements à toutes les personnes qui ont pris grand soin de nous lors de ce séjour à Bogota, et notamment Sylvia Prieto, qui fut la cheville ouvrière de cette rencontre inoubliable.
Pour un compte-rendu succinct du colloque en question sur ce même blog, voir un précédent billet.