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Une rue Bakounine à Saint-Imier
Il y a six ans de cela, je faisais état d’une rue Michel Bakounine à Morlaix, et d’un début d’enquête que j’avais conduite pour établir les circonstances de ce baptême. Aujourd’hui, (Marianne Enckell m’informe que) la Tribune de Genève nous apprend que la petite ville suisse de Saint-Imier vient à son tour de se doter d’une rue Bakounine. Évidemment, ce n’est pas un hasard, puisque Bakounine prononça dans cette ville en 1871 trois conférences qui furent ensuite éditées en volume et qui témoignent des relations d’amitié qu’il avait pu établir avec les ouvriers (notamment horlogers) de la région.
Rue Bakounine, Morlaix
Profitant d’une escapade en Bretagne, aidé pour cela par un ami du cru, et comme il était peu probable qu’elle vînt à moi, je suis allé voir la rue Bakounine à Morlaix. Comme on pouvait le craindre après consultation d’un plan de la ville, la rue est située en bordure d’une 4 voies, à proximité d’une grande zone commerciale. Il s’agit d’une rue résidentielle dont les bâtiments (des pavillons façon lotissement du côté des numéros pairs et des tours du côté des numéros impairs) ont sans doute été construits dans les années 70.
Rues Bakounine, de Tomsk à Morlaix
Il n’y en a pas une sur cent, et pourtant elles existent, les rues Bakounine. Elles sont moins nombreuses que les rues Proudhon ou Kropotkine. Il y en a notamment deux en Ukraine (à Dniepropetrovsk et à Yalta, en Crimée – où il s’agit d’un passage) et deux en Russie, à Tver, grande ville la plus proche de Priamoukhino, le village d’origine de la famille Bakounine, et à Tomsk. La plus belle me semble être cette dernière. Le fait de trouver dans cette ville de Sibérie occidentale une rue Bakounine n’a rien d’un hasard, puisque Bakounine y fut déporté après sa sortie de prison en 1857 – avant de partir pour la Sibérie orientale.