Tournée de propagande pour La liberté des peuples
Le livre paru aux éditions de l’ACL, La liberté des peuples – Bakounine et les révolutions de 1848 fera l’objet de deux présentations publiques suivies chacune d’un débat.
– Paris: Le samedi 3 octobre 2009 à la librairie Publico, à partir de 16h30 (la date est annoncée sur leur site). La librairie Publico, c’est 145 rue Amelot, dans le 11ème arrondissement, métro République (lignes 3, 5, 8, 9 et 11) ou Filles du Calvaire (ligne 8 )
– Grenoble: Le mercredi 14 octobre 2009 à 20h à Antigone, café-bibliothèque-librairie situé au 22, rue des Violettes et accessible par la ligne C du Tram, arrêt « Vallier-Catane » ou « Docteur Calmette ». Plus de renseignements sur le site internet d’Antigone
Un petit texte de présentation pour ces deux débats:
Jean-Christophe Angaut propose une rencontre autour de son livre La liberté des peuples – Bakounine et les révolutions de 1848, qui vient de paraître aux éditions de l’ACL. Ce livre se compose d’une part d’une étude de l’engagement slave de Bakounine et d’autre part de textes, inédits pour la plupart, rédigés par Bakounine autour des révolutions de 1848. L’occasion d’évoquer le Bakounine des années 1840, qui reste encore peu connu, mais aussi de discuter de la place des questions nationales dans l’ensemble de son œuvre : c’est en effet en prenant ses distances avec les luttes étroitement nationales que Bakounine en viendra, à partir du milieu des années 1860, à se définir comme anarchiste.
La rencontre consistera en une brève présentation du texte suivie d’une discussion.
Bon bon bon…ce Jean-christophe est certainement sympathique et érudit et sincère ! mais quid de sa fonction ? à l’interieur de l’appareil de domination le plus représentatif de l’idéologie bourgeoise mais aussi de la reproduction sociale ? Est-ce si Normal que cela ? Gloser sur l’apparition dans un western d’une oeuvre qui n’existe pas….voila bien les nouveaux combats des révolutionnaires de ce jour. Je suis dans l’attente de la prochaine étude sur les occurences du mot « parapluie » chez Bakounine !! et je ne suis pas sans désespérer de la prochaine conférence à la librairie publico de Monique Canto-Sperber sur la fin du capitalisme et l’éthique libertaire.
J’espère bientôt le croiser JC dans une vente de journaux ou à une diffusion de tracts.
Un ouvrier communiste et libertaire.
Cher ouvrier communiste libertaire (et néanmoins lecteur de Monique Canto-Sperber, ce qui dénote ou bien d’un courage sans bornes, ou bien d’une perversion particulièrement raffinée, deux penchants qui en l’espèce me font défaut), sais-tu ce qu’est la perruque?
J’en donne la définition par wikipédia: « Le travail en perruque est l’utilisation du temps de travail ou des outils de travail par un employé pour effectuer des travaux qui ne correspondent pas à ceux pour lesquels il est payé. Cette activité répond généralement à des objectifs personnels, et elle est parfois connue et acceptée par l’employeur. »
Il n’était pas rare que les ouvriers utilisent ainsi les outils de travail pour construire de petits objets personnels, par exemple des jouets pour leurs enfants, etc. Hé bien vois-tu, mon petit article sur Sergio Leone est une sorte de perruque du chercheur: en tant qu’ouvrier (communiste et libertaire!) de la pensée, j’ai été doté d’un certain nombre d’outils de travail matériels (livres, micro-ordinateur, CR-Rom) et intellectuels (recherche lexicale, analyse conceptuelle, art de la présentation, etc.) dont je suis censé ne me servir que pour une tâche déterminée (mes fonctions au cœur de l’appareil de domination) mais dont je me sers aussi pour m’amuser, et à l’occasion aussi pour faire un peu connaître autour de moi l’œuvre de ce bon Mikhail Alexandrovitch Bakounine.
Perruque par conséquent que ce blog, et perruque au carré que ce billet (parfaitement vain d’un point de vue révolutionnaire) sur Sergio Leone, qui visait tout au plus à exhiber sur un sujet trivial les outils divers et variés de l’ouvrier de la pensée.
Allez l’ami, laisse un peu le réalisme socialiste aux orties.
JC
(Au fait, j’espère bien qu’on s’est déjà croisés, et pas seulement en diffusant de la paperasse.)
Bonjour messieurs,
Je voulais savoir si vous pouviez me renseigner sur le parapluie de Bakounine, dans quel contexte, par qui et comment est-il cité, autre que Jorge Semprun dans « l’Ecriture ou la Vie ».
Ce texte de Semprun n’a-il-été publié que dans les années 90?
Merci d’avance
Benjamin Brenière
Je vais me renseigner. Une chose est sûre, le livre de Semprun n’a pas été publié avant 1994.
Pour éclairer un peu ce commentaire: dans le livre de Semprun, il est question du parapluie de Bakounine, qui aurait été conservé à Locarno (Bakounine vécut quelques mois à la fin de sa vie à proximité de Locarno avant de partir pour Lugano), et qui joue un rôle dans l’effort du narrateur pour transcrire son expérience des camps de concentration.