Articles avec le tag ‘Pryamukhino’
Colifichets bakouniniens (4) : un mug et du thé
Inévitablement, la conférence de Priamoukhino a enrichi ma collection de colifichets bakouniniens de quelques articles supplémentaires. Je commence aujourd’hui par deux objets qui vont ensemble : un mug réalisé spécialement pour l’occasion du bicentenaire de la naissance de Michel Bakounine, et du thé de Priamoukhino qui fut distribué aux participants par la compagne de Sergueï Gavrilovitch. Lire la suite de cette entrée »
Impressions de Priamoukhino (3): les gens
Je poursuis la relation de mes impressions de Priamoukhino en évoquant les personnes que j’y ai rencontrées. Il ne s’agit pas seulement de parler des personnes qui ont livré une communication à la conférence, mais aussi des organisateurs, et des personnes qui habitent Priamoukhino (quelques mois par an, comme Misha dans son isba, qui figure ci-contre en photo, ou pour la vie). Plus que tout autre événement de ce genre, la conférence de Priamoukhino a aussi été une expérience de vie, ou plutôt, elle est connectée à une expérience de vie qui se poursuit maintenant depuis plusieurs années – je veux parler de l’organisation annuelle de conférences sur place, de la présence récurrente d’anarchistes dans le village, notamment au cours des mois d’été, et de la connexion qu’ils ont établie avec quelques habitants. Pour celles et ceux qui voudraient faire connaissance avec ce contexte, dans une prose autrement plus émouvante que la mienne, je recommande à nouveau le livre de Vassili Golovanov, Éloge des voyages insensés (traduit aux éditions Verdier), qui s’ouvre précisément sur une visite du domaine des Bakounine à Priamoukhino (acceptez de glisser sur quelques erreurs historiques pour goûter tout le sel de cette prose). Pour l’heure, ce qui m’intéresse, c’est le rapport que ces expériences et événements entretiennent avec la figure de Michel Bakounine. Lire la suite de cette entrée »
Impressions de Priamoukhino (2): les lieux
Il n’y a pas que les colloques, conférences, symposiums et autres congrès, dans la vie, et c’est heureux, et même ces événements ont leurs à-côtés, qui sont souvent tout aussi intéressants, sinon davantage, que le contenu des propos énoncés ex cathedra. Il s’agit des lieux dans lesquels se déroulent ces événements, et des gens que l’on y rencontre. Il est vrai que parfois, les participants à des colloques universitaires ne viennent que pour prononcer leur communication, ne voient pas la ville dans laquelle ils parlent, ni les gens auxquels ils s’adressent, au point qu’on pourrait se demander si une simple retransmission sur écran de leur intervention n’aurait pas suffi. Il est sans doute vrai aussi que parfois, on n’a pas le choix, mais cela n’en est que plus triste. Lire la suite de cette entrée »
Impressions de Priamoukhino (1) : la conférence
Je continue mon compte-rendu de la conférence internationale tenue à Priamoukhino, village natal de Michel Bakounine, à l’occasion du bicentenaire de sa naissance, avec un billet rendant compte du déroulement de la conférence.
Quelques mots d’abord sur la conférence en général, avant d’évoquer quelques interventions en particulier. L’événement était préparé de longue date par les quelques militants qui séjournent régulièrement dans le village, et qui pour certains d’entre eux y ont même fait l’acquisition de l’une des nombreuses isbas abandonnées, en ruine, ou vendues par leurs propriétaires ruinés et alcooliques.
Nous sommes partis de bon matin de Moscou par un car spécialement affrété pour l’événement (ci-contre, une photo du Bakunin Bus – que vous pourrez, à votre gré, renommer Magic Bakunin Bus, ou Bakunin Mystery Bus), et notre groupe de participants (conférenciers et autres) s’est élargi en chemin à quelques jeunes anarchistes montés à Tver’ et à Torzhok. Après six bonnes heures de car, la conférence a pu commencer dans les locaux de la petite école du village, dont la cantine avait également été mise à contribution pour l’occasion. Lire la suite de cette entrée »
Bakounine et le rôle révolutionnaire des déclassés
[Je reproduis ici le texte de ma contribution à la récente conférence qui tenue à Priamoukhino, village natal de Bakounine, à l’occasion du bicentenaire de sa naissance. Il s’agit ici du texte original, que Misha Tsovma a traduit en russe à des fins de surtitrage, pendant que je lisais une version anglaise, nettement moins bonne puisque concoctée par mes soins – pour une fois les locuteurs anglophones sont donc désavantagés par rapport aux francophones et aux russophones. Une version de ce texte devrait paraître en russe dans les prochains mois, et une version abrégée a peut-être déjà été publiée dans une revue anarchiste russe, si j’ai tout bien compris (en tout cas, je me renseigne)… L’image ci-contre est une reproduction d’un badge avec mon nom transcrit en russe, fabriqué par les organisateurs de la conférence.] Lire la suite de cette entrée »
Priamoukhino 2014 : demandez le programme !
Premier d’une série de billets sur Priamoukhino 2014 !
D’autres billets suivront : d’abord un compte-rendu subjectif de la conférence et de ce qui l’a accompagnée, puis le texte de mon intervention (qui a été prononcée en anglais mais qui avait été originellement écrite en français), puis sans doute un photo-reportage sur les lieux de la conférence, et enfin une nouvelle collection de colifichets bakouniniens, puisque ma collection s’est évidemment enrichie à cette occasion.
De retour de la conférence internationale qui s’est tenue les 12 et 13 juillet 2014 à Priamoukhino, village natal de Bakounine, à l’occasion du 200ème anniversaire de ce dernier, je vais toutefois commencer par désannoncer (comme on dit à la radio pour une chanson qui vient d’y être diffusée) le programme à peu près complet de ladite conférence, en retraduisant depuis l’anglais. L’ordre dans lequel les communications sont mentionnées n’est pas celui dans lequel elles ont été prononcées, le programme ayant dû être légèrement modifié pour permettre au plus grand nombre possible de communications d’être traduites. Ce fut par exemple mon cas: je devais parler le premier après-midi, et j’ai finalement prononcé mon texte le lendemain après-midi, presque à la conclusion de la conférence.
Les différentes contributions étaient prononcées en russe ou en anglais, et dans la mesure du possible, elles étaient surtitrées respectivement en anglais ou en russe, avec parfois de la traduction simultanée. Toutes devraient faire l’objet d’une publication, au moins en russe, au cours des prochains mois.