On « cause » de nos publications dans la presse, sur Internet et un peu partout
Les chemins poétiques de Gigi Damiani En s’attachant au parcours poétique de Gigi Damiani. une des grandes figures de l’anarchisme classique italien, Isabelle Felici, à qui l’on doit déjà une intéressante étude sur Giovanni Rossi et ses acolytes de la Cecilia, nous offre, au-delà de la mise en perspective littéraire et politique de son œuvre, une approche tout à fait originale de la biographie du personnage, mais aussi un subtil éclairage sur le mouvement anarchiste (...)
Chez certains êtres doublement inspirés, la lutte collective attise, en même temps que l’enthousiasme pour l’action directe, le goût du repli vers des territoires d’exception où seul le face-à- face entre soi et son monde peut donner sens au moment vécu. Ainsi, « c’est pendant un conflit de la presse. très dur [...], très long (1975-1977, plus de deux ans), du syndicat du Livre contre un patron de journal » qu’André Bernard « commença de coller ses bouts de (...)
Les livres de Coupat sur PV « Il pouvait oublier de manger ou de dormir pour lire. » Quelques jours après les médiatiques arrestations de Tarnac (Corrèze), en novembre, Olivier Pascault, ancien étudiant à l’EHESS, se rappelait en ces termes son ancien condisciple Julien Coupat. Les lectures du dernier détenu de l’affaire de Tarnac intéressent les enquêteurs à l’instar de la ministre de l’Intérieur qui a évoqué des « écrits qui légitiment les attaques contre (...)
« Il n’y a pas un Black Bloc, mais des Black Blocs » D’où le terme "black blocs" vient-il ? Ce serait la police de Berlin Ouest, en 1980, qui aurait attribué le nom à cette forme d’action collective issue du mouvement ’autonome’ des squats, et qui consiste à se grouper en manifestation, tous vêtus et masqués de noir, pour manoeuvrer en bloc compact, se protéger mutuellement, et possiblement affronter les policiers ou lancer des frappes contre des cibles. Qui (...)
Ma chandelle est vive, je n’ai pas de dieu L’atelier de création libertaire a publié un extraordinaire ouvrage d’André Bernard, qui explore les voies pénétrables du bonheur et transcende, de ce fait, la grisaille quotidienne où prétendent nous emprisonner les profiteurs de guerre. Voilà du beau matériau pour construire chacun sa révolution, en rompant avec sa servitude volontaire. André Bernard fait partie de ces insoumis à vie, dont la créativité et l’empathie (...)
Dans un grand format, cet ouvrage révèle un autre talent d’André Bernard, militant anarchiste. Son engagement dans la mouvance surréaliste s’est traduit principalement par des collages, mais aussi par quelques nouvelles et jeux littéraires. Un bel ouvrage vendu vraiment à petit prix.
Avec ce nouveau titre, les éditions ACL poursuivent leur travail sur le mouvement des squats libertaires. Après les occupations parisiennes, traitées dans Parisquat, c’est au tour des squats lyonnais d’être analysés et décryptés. L’ouvrage est relativement court mais de bonne facture. La rédactrice, Clémentine Guyard, revient sur sa propre expérience des lieux autogérés de la Croix-Rousse et de la Guillotière. Les motivations et les modes de vie sont analysés finement, (...)
Bien sûr, beaucoup d’entre nous connaissent les boucles brunes et le regard noir d’André Bernard. Il a été de tant d’aventures... Réfractaire à la guerre d’Algérie, rejoignant l’Action civique non violente, il a fait de la prison. Correcteur, il a été de la grève du Parisien libéré. Anarchiste, il est l’un des membres fondateurs du Cira de Lausanne. II participe aux rencontres autour de la culture libertaire organisées par Alain Pessin et nos amis de (...)
Eduardo Colombo est sans conteste l’un des penseurs les plus féconds de l’anarchisme contemporain, ce que prouve amplement la lecture de ces sept essais réunis en volume par les soins de l’Atelier de création libertaire. Déjà anciens, ces textes ont été écrits entre 1985 et 1998 et ont fait l’objet de publication dans diverses revues avant d’être traduits en espagnol et édités, en 2000, par Nordan-Comuninad (Montevideo). Pour qui s’intéresse à la (...)
Cet ouvrage consiste essentiellement en une suite d’entretiens avec des personnes ayant vécu en squat à Paris entre 1995 et 2000. Quelques années plus tard, quel regard portent-ils sur cette expérience ? Jean Berthaut a lui-même été partie prenante de cette aventure et de ce « milieu » à l’époque. Généralement, écrit-il, « ce milieu est si méconnu et minoritaire qu’il vaut mieux parler du bon côté des choses, qu’il faut le “vendre”. Dans mon projet, ce (...)