Démocratie@matraque.fr

L’énergie venue de la rue n’a pas plu à la clique qui nous gouverne. Leur vengeance s’appelle démocratie@matraque.fr. Les flics ont essayé de disperser les forces vives à coup de lacrymos et de flashballs. Les juges ont tenté de dissuader la révolte en enfermant ceux qui la portent. Le préfet a envoyé le GIPN. L’hélico n’a pas cessé de tourner. En vain. Les télés s’égosillaient : « Et à Lyon, malgré les forces de police, toujours des scènes de guérilla urbaine. » Une foule d’irréductibles occupait toujours la place Bellecour. Ce fut alors le 21 octobre et ce qu’on appelle désormais Prison-Bellecour. Quand les mécanismes quotidiens de la répression ne suffisent plus à étouffer l’expression populaire, la République française a de la ressource : garde à vue en plein air, gazage d’une foule paniquée sans aucune porte de sortie, filtrage raciste en plein cœur de la ville. Sans s’étonner ni s’indigner, il nous paraît important de documenter ces faits d’armes, pour ce qu’ils révèlent du fonctionnement de la démocratie en France aujourd’hui : l’ordre avant tout, et pour les droits on verra ce qu’on peut faire.
On commence par un récit de cette journée vue De l’intérieur du bocal avant de jeter un œil sur ce qu’en ont montré les médias (Comment disperser une foule enfermée ?) La répression ne se limite pas à des opérations spectaculaire comme celle de la Prison-Bellecour. Alors face à la police et à la justice, on s’organise. La caisse de solidarité nous explique pourquoi elle permet Un soutien plus efficace sur le long terme avant d’esquisser un bilan de la répression sur l’ensemble du mouvement (Inconnu des services de police)

ANYÖNE.
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